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L’ONU inquiète des risques de représailles au Burundi


Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies
Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies

Le porte-parole adjoint des Nations unies, Farhan Haq, a exprimé les craintes sur les droits de l'homme et les risques d'attaques revanchardes après la tentative de coup d’Etat que l’Onu avait du reste condamné.

"Nous espérons que le président Nkurunziza va mener un processus de réconciliation et de dialogue", a ajouté M. Haq.

Le Burundi avait contraint l'ONU a fermer sa mission politique en décembre dernier, après vingt ans de présence. L’ONU y a cependant maintenu du personnel dont le nombre pourrait augmenter.

Selon Haq, M. Ban ki-moon s'est entretenu par téléphone vendredi avec le président kenyan Uhuru Kenyatta pour inciter "les dirigeants de la région à se joindre aux efforts pour résoudre cette crise".

M. Ban a demandé que les représailles et la vengeance soient évitées et la légalité et les droits de l'homme, respectés. Il a aussi souhaité que les Burundais puissent être en mesure d'exercer pleinement leur droit à la liberté d'expression et de rassemblement.

Toujours selon le porte-parole, M. Djinnit va travailler avec l'Union africaine et la Communauté d'Afrique de l'Est pour "soutenir un processus de dialogue susceptible de créer les conditions pour tenir des élections pacifiques et crédibles".

De leur côté, les Etats-Unis ont averti vendredi qu'un éventuel troisième mandat du président burundais "attiserait" l'instabilité politique dans le pays.

Le département d'Etat a également mis en garde Bujumbura contre le risque de "violences en représailles" envers le groupe de putschistes.

La tentative de coup d'Etat lancée mercredi par le général Godefroid Niyombare s'est soldée vendredi par un échec, la reddition de certains des meneurs et la fuite d'autres.

Mais dès vendredi matin, les manifestations d'opposition à un troisième mandat du président Nkurunziza ont repris dans la capitale.

Rentré à Bujumbura, le chef de l'Etat a établi vendredi un lien entre le groupe de putschistes et les "soulèvements en cours", une référence aux manifestations d'opposants à sa candidature à un troisième mandat présidentiel.

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