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L'industrie cinématographique au Cameroun se meurt


Les salles de cinéma jadis bondées de monde sont transformées aujourd'hui en magasins, boutiques, quincailleries ou églises au Cameroun.
Les salles de cinéma jadis bondées de monde sont transformées aujourd'hui en magasins, boutiques, quincailleries ou églises au Cameroun.

Une par une, les salles de cinéma ont fermé au Cameroun, un phénomène expliqué par la venue des DVD, qui permettent de voir les films de chez soi, mais également les aides de l'État qui ne sont pas suffisantes pour soutenir l'industrie cinématographique.

Cette agonie est née notamment de la fermeture des salles de cinéma à travers le pays pour des raisons jusqu'ici inconnues.

Mais des cinéastes de la première heure évoquent les détournements de fonds mis à disposition juste après les années d’indépendance.

Notre correspondante Sandrine Yamga est sur place, à Douala, pour VOA Afrique.

Reportage de Sandrine Yamga, correspondante au Cameroun pour VOA Afrique
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Le cinéaste camerounais Jean-Pierre Dikongué Pipa, souligne l'efficacité du système en place pour soutenir ce 7e art : "le cinéma n'était pas financé en tant que tel, mais on avait créé le FODIC (Fonds du développement de l'industrie cinématographique créé en 1973, ndlr), pour le développement des industries cinématographiques".

"C'était une première!", se rappelle-t-il, "et une occasion unique pour le Cameroun d'exploiter le cinéma", mais il se souvient aussi que "l'État était préoccupé par le cinéma".

Il y a quelques semaines, l'investisseur Vincent Bolloré est venu au Cameroun, intéressé pour relancer l'industrie du cinéma.

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