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L'indemnisation de parents d'écoliers emportés par le tsunami contestée au Japon


Le prince japonais Akishino, à droite, et la princesse Kiko, prononcent un discours devant un autel pour les victimes du tremblement de terre et du tsunami de 2011 lors du septième service commémoratif national à Tokyo, le 11 mars 2018.
Le prince japonais Akishino, à droite, et la princesse Kiko, prononcent un discours devant un autel pour les victimes du tremblement de terre et du tsunami de 2011 lors du septième service commémoratif national à Tokyo, le 11 mars 2018.

Des autorités locales japonaises vont contester devant la Cour suprême un décision de justice les condamnant à verser une indemnité totale de plusieurs millions d'euros aux familles de 23 écoliers tués par le tsunami de mars 2011 dans le nord-est du Japon, a indiqué un responsable officiel à l'AFP.

Fin avril, la Cour d'appel de Sendai avait confirmé un jugement rendu en 2016 par le tribunal de cette ville du nord-est du Japon, augmentant au passage d'environ 10 millions de yens la compensation totale de 1,43 milliard de yens (près de 11 millions d'euros au cours actuel) accordée en 2016.

Ces élèves de l'école élémentaire Okawa de la ville d'Ishinomaki, faisaient partie des 74 enfants qui ont péri emportés par les eaux, après avoir reçu l'ordre d'attendre dans la cour de récréation de l'école, où ils sont ainsi restés plus de 40 minutes avec leurs enseignants, dont 10 ont aussi trouvé la mort.

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Jeudi, les autorités de la ville et de la région dont elle dépend se sont pourvus devant la Cour suprême, a dit à l'AFP un responsable du Conseil de l'Education d'Ishinomaki. "Il est quasiment impossible pour le directeur et les enseignants, qui ne sont pas des experts en catastrophes naturelles, de prévoir un tsunami", a déclaré Masato Chiba.

Les plaignants estiment que les enfants auraient pu être sauvés s'ils avaient été évacués à temps après le tremblement de terre.

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Hiroyuki Konno, qui a perdu un fils de 12 ans et qui représente les plaignants, a exprimé sa déception sur la chaîne de télévision publique NHK. "Je veux que la Cour suprême prenne une décision qui puisse protéger la vie des enfants à l'avenir".

18.434 personnes ont péri ou disparu dans le tremblement de terre de magnitude 9 survenu le vendredi 11 mars 2011 à 14H46 et suivi d'un gigantesque tsunami, selon les derniers chiffres de la police nationale japonaise rendus publics peu avant le 7e anniversaire de la catastrophe.

Avec AFP

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