L'institution basée à Washington, qui dépend de l'Organisation des Etats Américains (OEA), "exhorte l'Etat à adopter des mesures immédiates et efficaces pour garantir le droit à la vie et à l'intégrité physique des personnes en détention, ainsi que pour empêcher la répétition de ces actes".
Les autorités équatoriennes attribuent ces violences aux affrontements entre bandes rivales liées au trafic de drogue.
En février, des émeutes simultanées dans quatre grandes prisons du pays ont fait 79 morts, dont certains ont été décapités.
Selon l'ombudsman équatorien, 103 meurtres ont été commis dans les prisons du pays en 2020.
Les prisons équatoriennes sont surpeuplées et hébergent 39.000 détenus pour une jauge maximale de 30.000 places.
Après une nouvelle émeute en juillet qui a fait 27 morts parmi les prisonniers, le gouvernement a remplacé les autorités en charge des 65 prisons du pays et a déclaré l'urgence dans le système carcéral.
La semaine dernière, l'Equateur a annoncé qu'il allait augmenter sa capacité carcérale dans le cadre d'un plan visant à restructurer le système pénitentiaire "précaire" et "chaotique".