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L'armée affirme avoir repris à Boko Haram la ville de Gudumbali au Nigeria


Un groupe d'hommes identifiés par la police nigériane comme des combattants extrémistes et des dirigeants de Boko Haram sont présentés aux médias, à Maiduguri, au Nigeria, le 18 juillet 2018.
Un groupe d'hommes identifiés par la police nigériane comme des combattants extrémistes et des dirigeants de Boko Haram sont présentés aux médias, à Maiduguri, au Nigeria, le 18 juillet 2018.

L'armée nigériane a affirmé dimanche avoir repris aux jihadistes de Boko Haram la ville de Gudumbali dans le nord-est du pays que les insurgés avaient prise vendredi après avoir attaqué et pillé la base militaire.

"Les insurgés ont attaqué la ville, mis le feu à des bâtiments et puis ils sont vite repartis", a affirmé un porte-parole de l'armée le général Texas Chukwu qui, interrogé samedi par l'AFP, avait déclaré ne pas être informé de cette attaque.

D'après lui, ce raid effectué vendredi par Boko Haram dans l'Etat de Borno n'a fait aucune victime mais, selon un membre d'une milice locale, au moins huit civils auraient été tués.

Une source militaire à Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno, a dit que les troupes sont revenues dimanche matin dans une ville désertée par les insurgés de Boko Haram qui en sont volontairement partis samedi après avoir pillé la base militaire.

La même source militaire fait état d'une autre attaque samedi de Boko Haram contre une base navale sur les rives du lac Tchad, à Fishdam, près de Baga.

Les affrontements ont duré jusqu'à dimanche matin avec l'implication des soldats de la force régionale multinationale (MNJTF) mise en place pour bloquer les allées et venues de Boko Haram à travers le lac dont les eaux, peuplées d'îlots servant de refuges aux insurgés, sont partagées entre le Nigeria, le Niger, le Tchad et le Cameroun.

Ces attaques, menées par une faction de Boko Haram se revendiquant du groupe Etat islamique (EI), se multiplient ces dernières semaines.

La faction de Boko Haram soutenue par l'EI, qui est dirigée par Abu Mus'ab al-Barnawi, s'est engagée à attaquer seulement des objectifs militaires ou gouvernementaux, contrairement à celle dirigée par Abubakar Shekau. Cette dernière est à l'origine des attentats-suicides contre des civils ainsi que des enlèvements au cours de ce conflit qui a commencé il y a neuf ans.

Avec AFP

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