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L'Algérie adhère aux "Nouvelles routes de la Soie"


Le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, lors d'une conférence de presse avec le haut représentant de l'Union européenne, Bruxelles, le 14 mai 2018.
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, lors d'une conférence de presse avec le haut représentant de l'Union européenne, Bruxelles, le 14 mai 2018.

L'Algérie a rejoint à Pékin, où se tient le 7e Forum sur la coopération sino-africaine, l'initiative chinoise des "Nouvelles routes de la Soie", a annoncé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué à Alger.

En marge de ce sommet diplomatique et commercial auquel ont pris part les dirigeants chinois et de 53 pays africains, l'Algérie et la Chine ont signé un mémorandum d'entente sur l’adhésion de l’Algérie à l’initiative chinoise, a précisé le ministère.

Lancées en 2013 par le président chinois Xi Jinping, les "Nouvelles routes de la Soie" sont un ensemble de projets d'infrastructures visant à consolider les relations commerciales de Pékin sur trois continents: Asie, Europe et Afrique.

Le projet est connu en Chine sous le nom "La ceinture et la route": une ceinture terrestre reliant l'Empire du milieu à l'Europe occidentale via l'Asie centrale et la Russie; et une route maritime lui permettant de rejoindre l'Afrique et l'Europe par la mer de Chine et l'océan Indien.

Environ 18% du total des importations algériennes provenaient de Chine en 2017, faisant de Pékin le premier fournisseur de l'Algérie, devant la France (environ 9%) et trois autres pays de l'Union européenne. La Chine n'était en 2017 que le 13e client de l'Algérie, ne recevant que 2% de ses exportations.

Pékin a multiplié les investissements au Maroc, rival régional de l'Algérie, mais continue d'entretenir des relations historiquement privilégiées avec Alger.

En avril, la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, a accusé l'Algérie de ne pas respecter pas ses accords commerciaux avec l'UE -son premier partenaire commercial en terme régional-, et d'in fine "favoriser" les intérêts de la Chine.

Premier partenaire commercial de l'Afrique, la Chine investit annuellement plusieurs milliards de dollars sur le continent dans des infrastructures (routes, chemins de fer, ports) ou des parcs industriels.

Des investissements largement salués par les pays africains, mais qui suscitent des critiques occidentales sur les conséquences des prêts généreusement accordés par Pékin sur l'endettement de l'Afrique.

Avec AFP

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