Malgré quatre ans de relative stabilité au Kenya, les activistes redoutent une nouvelle flambée de violence dans le pays à la faveur des élections de mars 2013.
La société civile kenyane a récemment organisé une réunion à Nairobi pour discuter des moyens d’encourager la bonne gouvernance et des élections apaisées alors que l’échéance de mars 2013 approche.
Le pays a connu des réformes, y compris l’adoption d’une nouvelle Constitution, mais cela n’a pas mis fin à la violence, explique le professeur Kimani Njogu de Twaweza Communications.
Les récents affrontements entre clans dans la région du delta du Tana, dans lesquels plus de 100 personnes ont péri, y compris des policiers, ont ravivé les craintes des Kenyans. Ces derniers s’interrogent sur la capacité de leur gouvernement de faire cesser les affrontements interethniques
De l’avis du professeur Njogu, les nouvelles dispositions constitutionnelles accordant des pouvoirs accrus aux gouverneurs font monter les enjeux des prochaines élections, créant ainsi un potentiel encore plus grand de violence qu’en 2007. Au moins 1 300 personnes avaient été tuées et plus de 300 000 autres déplacées cette année-là.
La Cour pénale internationale a inculpé deux politiciens kenyans, un responsable gouvernemental et le présentateur radiophonique Joshua Arap Sang, les accusant d’avoir aidé à orchestrer ces violences.
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La société civile kenyane a récemment organisé une réunion à Nairobi pour discuter des moyens d’encourager la bonne gouvernance et des élections apaisées alors que l’échéance de mars 2013 approche.
Le pays a connu des réformes, y compris l’adoption d’une nouvelle Constitution, mais cela n’a pas mis fin à la violence, explique le professeur Kimani Njogu de Twaweza Communications.
Les récents affrontements entre clans dans la région du delta du Tana, dans lesquels plus de 100 personnes ont péri, y compris des policiers, ont ravivé les craintes des Kenyans. Ces derniers s’interrogent sur la capacité de leur gouvernement de faire cesser les affrontements interethniques
De l’avis du professeur Njogu, les nouvelles dispositions constitutionnelles accordant des pouvoirs accrus aux gouverneurs font monter les enjeux des prochaines élections, créant ainsi un potentiel encore plus grand de violence qu’en 2007. Au moins 1 300 personnes avaient été tuées et plus de 300 000 autres déplacées cette année-là.
La Cour pénale internationale a inculpé deux politiciens kenyans, un responsable gouvernemental et le présentateur radiophonique Joshua Arap Sang, les accusant d’avoir aidé à orchestrer ces violences.
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La Constitution en elle-même est un très bon document, mais elle ne suffit pas. Il reste encore beaucoup à faire pour réellement [...] l’appliquer...Prof. Kimani Njogu