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Kabila salué pour son respect de la Constitution par ses pairs de la sous-région


Denis Sassou Nguesso, président du Congo-Brazzaville, à gauche, Joao Manuel Gonçalves Lourenço de l’Angola, à droite, et Joseph Kabila, lors d’une tripartite à Kinshasa, RDC, 14 février 2018. (Twitter/RDC présidence)
Denis Sassou Nguesso, président du Congo-Brazzaville, à gauche, Joao Manuel Gonçalves Lourenço de l’Angola, à droite, et Joseph Kabila, lors d’une tripartite à Kinshasa, RDC, 14 février 2018. (Twitter/RDC présidence)

Les pays présents à un mini-sommet régional à Luanda ont félicité dans une déclaration commune mardi le président congolais Joseph Kabila pour avoir "respecté la Constitution" en ne se représentant pas à la présidentielle du 23 décembre dans son pays.

"Les chefs d'Etat ont salué le fait que le président Joseph Kabila a honoré sa parole de respecter scrupuleusement la Constitution au terme de son second mandat. C'est la preuve de sa détermination à placer l'intérêt du peuple de RDC au-dessus de toute autre chose", ont écrit les chefs d'Etat.

Ceux-ci ont également salué "la signature de l'accord de paix" au Soudan du Sud et "encouragent toutes les parties à s'investir dans son application pour arriver à la paix désirée et à la réconciliation nationale".

Etaient présents au sommet les président Ali Bongo (Gabon), Dennis Sassou Nguesso (Congo) et Joao Lourenço (Angola) ainsi que les ministres des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo (Rwanda) et Leonard She Okitundu (RDC).

Vendredi, les chefs d'État et de gouvernement de la communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) doivent se réunir à Windhoek.

>> Lire aussi : Sommet régional à Luanda mardi sur la RDC et le Soudan du Sud

Mercredi dernier, le président Joseph Kabila avait créé la surprise en choisissant l'ancien ministre de l'Intérieur et secrétaire permanent du parti présidentiel (PPRD), Emmanuel Ramazani Shadary, comme candidat de la majorité à la présidentielle.

Le président congolais a déjà effectué deux mandats. La Constitution interdisait à Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, élu en 2006 et réélu dans la contestation en 2011, de se représenter.

La RDC, un des pays les plus pauvres d'Afrique malgré ses ressources, n'a jamais connu de passation pacifique du pouvoir depuis son indépendance de la Belgique le 30 juin 1960.

Avec AFP

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