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Israël : l'audition de Netanyahu dans des affaires de corruption repoussée à octobre


Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu sings the national anthem during the inauguration ceremony of Israel's 21st Knesset, or parliament, in Jerusalem, April 30, 2019.
Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu sings the national anthem during the inauguration ceremony of Israel's 21st Knesset, or parliament, in Jerusalem, April 30, 2019.

Le procureur général israélien a repoussé mercredi à début octobre la date à laquelle le Premier ministre Benjamin Netanyahu doit être entendu pour répondre des accusations de corruption pesant sur lui.

Dans une lettre adressée aux avocats de M. Netanyahu, le procureur Avichai Mandelblit stipule que les audiences devront se tenir les 2 et 3 octobre. En avril, il avait fixé cette date au 10 juillet.

Dans son courrier, le procureur général fait référence à la demande d'Amit Hadad, l'un des avocats du Premier ministre, de reporter l'audience au 14 mai 2020, afin qu'il puisse examiner de manière exhaustive les éléments du dossier qui lui ont été transmis la semaine dernière.

Ces éléments avaient été récupérés tardivement par les avocats de M. Netanyahu, en signe de protestation contre des honoraires impayés.

Rejetant la demande d'un report à mai 2020, la lettre publiée mercredi stipule qu'"au besoin, une journée d'audience supplémentaire sera organisée la semaine suivant le délai accordé, pas plus tard."

En février, Avichai Mandelblit avait annoncé son intention d'inculper le Premier ministre israélien pour "corruption", "fraude" et "abus de confiance" dans trois affaires de dons reçus de la part de milliardaires, d'échanges de bons procédés entre gouvernants et patrons et de tentatives de collusion avec la presse.

Le Premier ministre, qui a gagné le droit à un cinquième mandat au terme des élections législatives du 9 avril, nie en bloc les accusations et dénonce une "chasse aux sorcières".

Même mis en examen, Benjamin Netanyahu, 69 ans dont 13 années au pouvoir, ne serait légalement pas contraint de démissionner avant d'avoir été reconnu coupable et d'avoir épuisé toutes les procédures en appel, ce qui pourrait prendre des années, selon les analystes.

Selon les commentateurs, sa victoire aux législatives pourrait le renforcer, lui permettant notamment d'introduire une loi pour interdire la mise en examen de responsables politiques pendant leur mandat.

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