Thierry Vircoulon, directeur du projet Afrique centrale d’International Crisis Group, lance une mise en garde contre la situation récurrente dans l’est du Congo. Dans une interview publiée par « Le Temps », il a dit que « tous les paramètres du désastre sont réunis » dans la région des Grands Lacs.
Les troubles qui ravagent l’est de la RDC sont, a-t-il dit, « la conséquence de problèmes de fond anciens et persistants, que ni les gouvernements des Etats concernés, ni la communauté internationale ne se sont donné la peine d’empoigner. »
« Gestion de crise »
Joint par la Voix de l’Amérique, M. Vircoulon a précisé qu’il parle des « problèmes fonciers et de la question de la gouvernance ». Il déplore un certain manque de volonté politique pour s’attaquer une fois pour toutes à ces problèmes, éviter la répétition des mêmes événements tous les deux ou trois ans, malgré les accords de paix signés il y a 10 ans environ. Pour lui, on fait « de la gestion de crise, plutôt que la résolution de conflit ».
Parmi les autres sujets évoqués dans l’interview avec la VOA, il a été question de l’armée congolaise « qui n’en est pas une », selon lui, et aussi des intérêts que poursuit le Rwanda dans l’Est de la RDC. « L’armée congolaise n’en est pas une », dit Thierry Vircoulon, qui estime qu’on « tourne en rond, l’histoire se répète », d’où la nécessité de s’attaquer aux problèmes de fond « anciens et persistants.»
Les troubles qui ravagent l’est de la RDC sont, a-t-il dit, « la conséquence de problèmes de fond anciens et persistants, que ni les gouvernements des Etats concernés, ni la communauté internationale ne se sont donné la peine d’empoigner. »
« Gestion de crise »
Joint par la Voix de l’Amérique, M. Vircoulon a précisé qu’il parle des « problèmes fonciers et de la question de la gouvernance ». Il déplore un certain manque de volonté politique pour s’attaquer une fois pour toutes à ces problèmes, éviter la répétition des mêmes événements tous les deux ou trois ans, malgré les accords de paix signés il y a 10 ans environ. Pour lui, on fait « de la gestion de crise, plutôt que la résolution de conflit ».
Parmi les autres sujets évoqués dans l’interview avec la VOA, il a été question de l’armée congolaise « qui n’en est pas une », selon lui, et aussi des intérêts que poursuit le Rwanda dans l’Est de la RDC. « L’armée congolaise n’en est pas une », dit Thierry Vircoulon, qui estime qu’on « tourne en rond, l’histoire se répète », d’où la nécessité de s’attaquer aux problèmes de fond « anciens et persistants.»