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Gaz de schiste: l'Afrique du Sud commencera l'exploration d'ici l'an prochain


L'entrée de la mine Lily de Vantage Goldfields, en Afrique du Sud, le 5 février 2016. (REUTERS/Siphiwe Sibeko)
L'entrée de la mine Lily de Vantage Goldfields, en Afrique du Sud, le 5 février 2016. (REUTERS/Siphiwe Sibeko)

Le gouvernement sud-africain a annoncé mardi que les activités d'exploration pour trouver du gaz de schiste dans son sous-sol allaient pouvoir démarrer dans les douze prochains mois, une manne potentielle pour l'Afrique du Sud toujours très dépendante du charbon pour faire tourner ses centrales électriques.

"Les régulations concernant le gaz de schiste ont été publiées au deuxième semestre 2015-2016. Les activités d'exploration doivent commencer lors de la prochaine année fiscale" qui démarre en avril, indique un communiqué du gouvernement.

"Le gaz de schiste est une réelle opportunité pour l'Afrique du Sud, cela va créer de la valeur ajoutée à nos richesses minérales", poursuit le texte.

Le sous-sol du désert du Karoo (centre-ouest) contiendrait, selon l'Agence d'information sur l'énergie américaine, plus de 11.000 milliards de mètres cubes de gaz de schiste (390.000 milliards de pieds cubes) soit plus de 400 années de consommation, selon ses partisans.

L'Afrique du Sud a levé en 2012 un moratoire décrété l'année précédente sur l'exploration du gaz de schiste dans le Karoo, provoquant l'inquiétude des écologistes qui dénoncent par avance les effets sur la qualité de l'eau et les paysages dans la région

La compagnie pétrolière anglo-néerlandaise Shell est particulièrement intéressée par l'attribution des licences d'exploration qui a été ralentie ces dernières années en raison des polémiques sur son impact environnemental.

Ultra dépendante du charbon pour sa production d'électricité, l'Afrique du Sud veut diversifier rapidement son approvisionnement énergétique pour éviter les coupures qui affectent son économie ces dernières années.

Outre le gaz de schiste, le pays compte développer le nucléaire en construisant six à huit réacteurs (9.600 MW) qui viendront s'ajouter aux deux réacteurs de la centrale de Koeberg déjà existante et qui fournit 1.830 MW d'électricité, soit 4,4% de l'approvisionnement national.

Avec AFP

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