Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Un chasseur français intercepte un avion d'Air Algérie qui ne répondait pas


Un avion d'Air Algérie s'apprête à atterrir à l'aéroport Houari Boumediene à Alger le 24 juillet 2014.
Un avion d'Air Algérie s'apprête à atterrir à l'aéroport Houari Boumediene à Alger le 24 juillet 2014.

L'armée de l'Air française a fait décoller mardi un Mirage 2000 pour intercepter un appareil de la compagnie Air Algérie qui ne répondait pas au contrôle aérien, a-t-elle annoncé jeudi.

Au large de Marseille, un Boeing 737 assurant la liaison commerciale entre Constantine et Lyon-Saint-Saint-Exupéry, "a cessé de répondre au contrôle aérien français, alimentant le doute sur les intentions de l'équipage", explique l'armée de l'Air sur son site internet.

"L'équipage du Mirage 2000 a pu s'assurer que le comportement douteux n'avait pas d'autre origine qu'un manquement à l'obligation de l'équipage du Boeing de maintenir un dialogue constant avec les aiguilleurs du ciel", détaille le communiqué.

L'appareil avait repris contact avec les contrôleurs civils de Marseille quelques minutes avant son interception par l'avion de chasse.

"L'interception" d'un avion consiste, pour les chasseurs, à approcher à vue d'un appareil suspect afin de d'entrer en contact avec lui et s'assurer de ses intentions.

Ce type d'incident n'a rien d'exceptionnel. Chaque année, l'armée de l'Air ordonne une centaine de décollages de chasseurs à la suite d'absences de communication radio, fait valoir son porte-parole, le colonel Olivier Celo.

"Il peut arriver que certains équipages oublient de contacter une zone de contrôle. En cas de +comm loss+, on essaie de faire rétablir les contacts radio par les centres de détection et de contrôle et, si ça ne suffit pas, par le décollage d'un avion de chasse", précise-t-il.

Avec AFP

XS
SM
MD
LG