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Fifa : le camp Platini exige que le TAS communique les motivations de sa décision


Michel Platini, l’ex-président de l'UEFA, parle au journaliste à son arrivée au Tribunal Arbitral du Sport (TAS), à Lausanne, Suisse, 29 avril 29 2016.
Michel Platini, l’ex-président de l'UEFA, parle au journaliste à son arrivée au Tribunal Arbitral du Sport (TAS), à Lausanne, Suisse, 29 avril 29 2016.

Les avocats de Michel Platini ont protesté auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS), à qui ils reprochent de ne pas leur avoir communiqué les motifs pour lesquels la suspension de l'ex-président de l'UEFA a été confirmée en mai dernier.

Dans un courrier adressé au TAS lundi et consulté mardi par l'AFP, les avocats de Michel Platini demandent à obtenir la motivation de la sentence "dans les meilleurs délais", estimant qu'il n'est "pas admissible" de ne pas l'avoir reçue plus de trois mois après la décision du tribunal.

Platini avait fait appel devant le TAS de sa suspension de toutes fonctions liées au football, à cause d'un versement de 1,8 million d'euros qu'il avait reçu en 2011 pour un travail de conseiller achevé en 2002 auprès de Joseph Blatter, à l'époque président de la Fifa.

A l'origine, Patini et Blatter avaient écopé d'une suspension de 8 ans par la justice interne de la Fifa, instance secouée depuis mai 2015 par un vaste scandale de corruption. Ils avaient été jugés coupables d'"abus de position", "conflit d'intérêts" et "gestion déloyale".

Leur sanction avait été réduite dans un deuxième temps à six ans en appel par la Commission des recours de la Fifa.

Platini avait donc fait appel devant le TAS, qui avait ramené en mai la durée de sa sanction à 4 ans, sans le blanchir.

L'ancien meneur de jeu de l'équipe de France avait immédiatement annoncé sa volonté de "poursuivre son combat" devant les tribunaux, une démarche qui serait facilitée par l'obtention de la motivation du TAS.

L'ex-président de la Fifa Sepp Blatter a lui aussi fait appel devant le TAS de sa suspension. Le Suisse a plaidé sa cause à Lausanne la semaine dernière.

Avec AFP

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