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Au moins 150 films en compétition à Ouagadougou pour le FESPACO


Conférence de presse du comité d’organisation du Fespaco, Ouagadougou, Burkina, 16 janvier 2017. (VOA/Issa Napon)
Conférence de presse du comité d’organisation du Fespaco, Ouagadougou, Burkina, 16 janvier 2017. (VOA/Issa Napon)

Plus de 150 films vont à la conquête de l’étalon d’or de Yennenga la plus haute distinction du festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou prévu du 25 février au 4 mars prochain.

Les professionnels du 7e art veulent réfléchir sur l’industrialisation du cinéma africain en cette Edition du Fespaco. D’où la nécessité de se pencher sur la formation aux différents métiers du cinéma, condition cardinale pour exister sur le marché du 7e art selon le responsable de la commission thème et l’un de rares lauréats burkinabé de l’étalon de Yennenga, Gaston Kaboré.

Reportage Reportage d’Issa Napon à Ouagadougou pour VOA Afrique
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"Il est clair qu’aujourd’hui que l’image est devenue le nouvel alphabet; et si nous ne formons pas des gens capables de produire avec ce langage à un esprit critique, nous allons devenir des consommateurs hébétés de la production d’autres imaginaires, d’autres imaginaires. Je dirais que le Fespaco est justement là pour permettre qu’une expression cinématographique africaine existe dans sa diversité mais aussi qu’on arrive à bâtir une industrie parce que c’est un secteur économique et il faut aussi que le cinéma et l’audiovisuelle s’enseigne dans les écoles primaires, les lycées et dans les universités", soutient M. Kaboré.

Une vision vers une bonne économie du cinéma africain défendu par le délégué général du FESPACO, Ardiouma Soma.

Le délégué général du FESPACO, Ardiouma Soma, entouré de ses collaborateurs lors d'une conférence de presse à Ouagadougou, Burkina, 16 janvier 2017. (VOA/Issa Napon)
Le délégué général du FESPACO, Ardiouma Soma, entouré de ses collaborateurs lors d'une conférence de presse à Ouagadougou, Burkina, 16 janvier 2017. (VOA/Issa Napon)

"Nous sommes en Afrique nous sommes dans le cinéma d’auteurs ; et aujourd’hui il faut que notre cinéma s’inscrive dans une démarche économique et pour attirer le plus de public dans le cinéma il faut mettre l’accent sur les stars, et les stars ce sont les comédiens et les comédiennes", affirme M. Soma.

De grands changements, il y en a ce Fespaco la cérémonie d’ouverture qui quitte son mythique stade du 4 aout pour le stade municipal Issoufou Joseph Conombo, un peu plus petit. Difficiles aussi de ne pas voir la nécessité de bien verrouiller le dispositif sécuritaire qui est fin prêt souffle le commissaire Sankara en charge de la sécurité du FESPACO.

"Nous seront sur les lieux de projection et les rues marchandes, partout où il y aura du monde ; et à ce niveau-là, nous sommes en mesure de dire que nous sommes confiants, naturellement nous allons mettre ne place un dispositif qui va amener des contraintes", le commissaire Sankara.

A noter dans les innovations majeures cette année, un tapis rouge déroulée à l’occasion du Celebrity day, la responsable à l’organisation Georgette Pare, elle-même star du cinéma africain.

"Il s’agira de rendre hommage à l’ensemble de acteurs, et ça va se passer au cours d’une nuit, on permettra aux acteurs de se rencontrer, alors il y a Isaac de Bankolé qui a été annoncé par la Côte d’Ivoire ; il y a le comédien de Nollywood John Dumulo, il y a également le comédien de Jacob’s cross qui s’appelle Fabian et qui a joué le rôle de Bola Abayomi', précise la comédienne Pare.

Georgette Pare, responsable à l’organisation du FESPACO, répond aux questions de VOA Afrique à Ouagadougou, Burkina, 16 janvier 2017. (VOA/Issa Napon)
Georgette Pare, responsable à l’organisation du FESPACO, répond aux questions de VOA Afrique à Ouagadougou, Burkina, 16 janvier 2017. (VOA/Issa Napon)

Une innovation majeure du Festival panafricain du cinéma et de la Télévision de Ouagadougou : la Côte d’Ivoire est l’invitée d’honneur. Elle sera représentée par une forte délégation à Ouagadougou pour partager sa culture à travers plusieurs aspects dont le village Akwaba en plein centre-ville de la capitale.

Le Fespaco va attirer cette année plus de 7000 festivaliers, du 25 février au 4 mars prochain à Ouagadougou.

Reportage d’Issa Napon Ouagadougou pour VOA Afrique

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