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Colère américaine après l'élection de la RDC au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU


L'ambassadrice des Etats-Unis Nikki Haley devant le Conseil de sécurité, à New York, le 28 septembre 2017.
L'ambassadrice des Etats-Unis Nikki Haley devant le Conseil de sécurité, à New York, le 28 septembre 2017.

Pour les Etats-Unis, l'élection de la RDC est "une preuve de plus du manque de crédibilité du Conseil des droits de l'Homme et de la nécessité de le réformer afin de le sauvegarder".

Ce pays "connu pour sa répression politique, sa violence faite aux femmes et aux enfants, ses arrestations et détentions arbitraires, ses homicides et disparitions illégales, a été élu pour travailler au sein de l'institution la plus importante pour les droits de l'Homme", a dénoncé l'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley.

"Les droits de l'Homme sont trop importants pour laisser un système dépassé continuer à exister sans être contrôlé ni réformé", a ajouté dans un communiqué la diplomate, qui doit se rendre prochainement à Kinshasa, en déplorant une sélection de candidats qui ne permet ni opposition ni concurrence.

L'élection de la RDC au Conseil des droits de l'Homme "est une insulte pour les nombreuses victimes des abus commis par le gouvernement congolais à travers le pays", a aussi dénoncé dans un communiqué Louis Charbonneau, directeur à New York de l'ONG Human Rights Watch.

En juillet, les Etats-Unis avaient déjà vivement critiqué les pays africains ayant soutenu la candidature de la RDC, alors que le Conseil enquête sur des atrocités commises dans la région du Kasaï par les forces armées gouvernementales et des milices.

"Quand des pays du groupe Afrique avancent la candidature d'un pays comme la République démocratique du Congo pour qu'il devienne membre du Conseil des droits de l'homme, cela n'affaiblit pas seulement cette institution - mais alimente également le conflit qui provoque tant de souffrances sur ce continent", avait alors affirmé Nikki Haley.

L'élection l'année dernière de l'Arabie saoudite et de la Chine au Conseil, en dépit de preuves de violations des droits de l'homme, avait également suscité des critiques.

Avec AFP

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