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Dialogue national en RDC : le facilitateur appelle à la reprise des travaux


Le facilitateur Edem Kodjo et des diplomates lors de l'ouverture du Dialogue national en République démocratique du Congo à Kinshasa le 1 septembre 2016. (AFP/ Junior D.Kannah)
Le facilitateur Edem Kodjo et des diplomates lors de l'ouverture du Dialogue national en République démocratique du Congo à Kinshasa le 1 septembre 2016. (AFP/ Junior D.Kannah)

Edem Kodjo a rencontré toutes les parties pour tenter de relancer les discussions après la décision de l'opposition, lundi, de suspendre sa participation au dialogue national.

L'ancien premier ministre togolais qu'entouraient les deux co-médiateurs, Alexis Thambwe pour la Mouvance et Vital Kamerhe pour l'opposition, s'est dit tout de même confiant quant à la possibilité d'un compromis.

Crise politique en RDC: analyse de Fidel Bafilemba joint par Nathalie Barge
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La délégation de la frange de l'opposition congolaise ayant décidé de participer au "dialogue national" a suspendu lundi sa participation au dialogue censé sortir la République démocratique du Congo de l'impasse électorale.

"Nous avons compris qu'on veut nous amener dans un chemin sans issue et nous avons donc décidé de suspendre notre participation", avait déclaré Vital Kamerhe, co-modérateur du "dialogue national" pour le compte de l'opposition.

Ce forum politique s'est ouvert le 1er septembre à Kinshasa.

Il est censé permettre à la RDC de sortir de la crise politique et favoriser l'organisation des élections, comme la présidentielle devant avoir lieu avant la fin de l'année mais qui apparaît aujourd'hui impossible à être tenue dans les temps.

"Les amis de la majorité viennent nous proposer qu'on commence par les élections locales", avait déclaré M. Kamerhe, président de l'Union pour la Nation Congolaise (UNC), ajoutant que la question de la priorité à donner à la présidentielle était "non négociable".

La majorité affirme qu'il faudra tenir la présidentielle après toutes les élections en retard, ce que conteste l'opposition, arguant que c'est le seul scrutin dont la date butoir est fixée dans la Constitution.

"Pour raison d'équité et de justice électorale", il faut commencer par les locales, a estimé Emmanuel Shadari, co-modérateur de la Commission élections du "dialogue national" pour le compte de la majorité, après l'annonce de M. Kamerhe.

Seule une frange minoritaire de l'opposition participe au dialogue national. Le reste, rassemblé autour de l'opposant historique, Étienne Tshisekedi, boude ce forum, y voyant un "piège" destiné à permettre à M. Kabila de se maintenir au pouvoir le plus longtemps possible.

Avec AFP

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