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Le réveil de janvier de Di Maria


Angel Di Maria, au centre, célébrant son but contre le FC Barcelone en Ligue des Champions, Paris le 14 février 2017
Angel Di Maria, au centre, célébrant son but contre le FC Barcelone en Ligue des Champions, Paris le 14 février 2017

Comme la saison dernière, Angel Di Maria a attendu le mois de janvier pour briller à nouveau sur les terrains et s'affirmer comme un des atouts essentiels du PSG, qui se rend à Rennes mardi en demi-finale de Coupe de la Ligue.

On ne reconnaît plus le Di Maria boudeur de l'automne, celui qui jouait peu et affichait ostensiblement son mal être devant son entraîneur. "L'Ange de Paris", écrit d'ailleurs le quotidien sportif argentin Olé pour féliciter l'ailier de 29 ans, qui vient d'enchaîner sept titularisations avec le PSG, en profitant des absences, tantôt d'Edinson Cavani, de Neymar ou de Kylian Mbappé.

"Fideo (le Spaghetti, son surnom) fait beaucoup en ce moment pour gagner sa place à la Coupe du monde en Russie. Il a marqué quatre buts lors des quatre derniers matches du PSG en Ligue 1", souligne le journal.

Les mauvaises langues diront d'ailleurs que l'international argentin aux 92 sélections a une petite tendance à attendre les échéances importantes pour se réveiller.

Cette fois, deux rendez-vous majeurs se présentent devant lui: le 8e de finale de Ligue des champions contre le Real Madrid, où à moins d'un pépin de ses concurrents, il passe encore pour une doublure derrière l'infernale triplette offensive Mbappé-Cavani-Neymar, et bien sûr le Mondial-2018 en Russie, avec l'Argentine.

Depuis la reprise, c'est peu dire qu'il fait tout ce qu'il faut pour se montrer. Ses statistiques parlent pour lui: en sept rencontres, toutes compétitions confondues, il a inscrit six buts et adressé autant de passes décisives, sans compter son implication indirecte sur nombre de réalisations parisiennes.

"Il est performant, en confiance, il veut jouer toujours plus. Je suis spécialement content pour lui", a souligné son entraîneur Unai Emery lundi. D'ici au choc contre le Real Madrid, "il peut se passer beaucoup de choses, mais si ce match avait lieu demain, il mériterait d'être dans le onze de départ", a même lancé le technicien en conférence de presse.

Sur le terrain, revoilà Di Maria tout sourire en train de célébrer ses buts comme il a l'habitude de le faire, en formant un coeur avec ses mains. Le mimétisme avec le mois de janvier 2017 est d'ailleurs saisissant. Là encore, une première partie de saison très décevante et un vague à l'âme visible, alors que la recrue Julian Draxler semblait partie pour lui chiper sa place. Puis le second souffle de la rentrée, à l'image d'un doublé contre Bordeaux, en demi-finale de Coupe de la Ligue le 24 janvier 2017 et d'une deuxième partie de saison très convaincante.

Cette année, la concurrence est bien sûr autrement plus rude depuis le recrutement des deux stars Neymar et Kylian Mbappé. Di Maria l'a d'ailleurs parfaitement compris en passant une bonne partie du début de saison sur le banc et en voyant son nom circuler parmi les possibles partants au mercato d'hiver.

Mais pour l'instant, il est toujours là et son patronyme a doucement disparu des gazettes du mercato, au fil de ses impressionnantes performances. Dans un entretien accordé il y a quelques jours au quotidien argentin La Nacion, il pose à vélo, devant la Tour Eiffel et martèle son obsession. "J'ai la tête au Mondial, qui est la compétition la plus importante pour un footballeur. Et je veux avoir du temps de jeu pour être en Russie".

"J'ai toujours su que le club allait acheter des joueurs et que cela pouvait rendre ma situation plus compliquée, mais, à chaque fois que je peux démarrer ou avoir quelques minutes de jeu, je montre que j'ai le niveau".

Avec AFP

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