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Ouattara relance le processus de réconciliation en Côte d'Ivoire


Le président de la Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara
Le président de la Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara

Le président ivoirien Alassane Ouattara, réélu dès le premier tour en octobre, multiplie des contacts avec les chefs traditionnels en vue de relancer le processus de réconciliation en Côte d’Ivoire.

Le président doit recevoir les membres de la Commission nationale pour la réconciliation et l'indemnisation des victimes (Conariv) ainsi que des dignitaires religieux.

Lundi, M. Ouattara avait rencontré la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels de Côte d'ivoire (CNRCT), conduite par sa majesté Amon Tanoé, le roi de Grand-Bassam (sud-est).

La puissante chefferie traditionnelle a fait des propositions sur les questions "judiciaires, sécuritaires et paix qui seront examinées avec toute l'attention requise car elles sont pertinentes" a déclaré lundi M. Ouattara.

"Je suis sûre qu'elles (ces propositions) nous aideront dans la prise de position pour favoriser la réconciliation de tous le Ivoiriens", a-t-il souligné, affirmant "avoir noté en particulier les différents points concernant les réfugiés et les prisonniers".

Mardi, Human Rights Watch avait estimé dans un rapport: "Si Ouattara omet de s'attaquer aux défis relatifs aux droits humains qu'il n'a pas réglés durant son premier mandat, la lutte pour sa succession pourrait encore une fois menacer la paix sur laquelle s'est construit le rétablissement de la Côte d'Ivoire".

M. Ouattara est arrivé au pouvoir au terme d'une crise postélectorale, qui s'est conclue par la chute de Laurent Gbagbo, son prédécesseur

Plus de 3.000 Ivoiriens étaient morts en cinq mois de violences causées par le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de Ouattara.

L'ancien président et son ex-chef de milice Charles Blé Goudé doivent être jugés le 28 janvier par la Cour pénale internationale à La Haye pour crimes contre l'humanité.

En Côte d'Ivoire, l'opposition et la société civile accusent le pouvoir d'une "justice des vainqueurs" qui ne s'intéresse qu'aux méfaits des membres du camp Gbagbo.

Et le procès fleuve devant la justice ivoirienne de 78 responsables de l'ancien régime, dont l'ex-Première dame Simone Gbagbo, condamnée à 20 ans de prison, a ravivé les critiques.

Avec AFP

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