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Congo: Transparency International met en garde contre les réformes constitutionnelles


Le président congolais Denis Sassou Nguesso avec Jacob Zuma et Moammar Kadhafi à Tripoli en 2012. (Photo AP)
Le président congolais Denis Sassou Nguesso avec Jacob Zuma et Moammar Kadhafi à Tripoli en 2012. (Photo AP)

Un appel lancé au moment où Brazzaville était paralysée par des heurts entre forces de l’ordre et opposants au référendum du 25 octobre.

"Le gouvernement doit préserver la liberté d'expression. Le rôle de la société civile est plus que crucial à ce moment décisif pour la République du Congo. Peu importe la popularité d'un président, la volonté de changer la constitution est trop souvent le reflet de l'échec même du modèle de gouvernance et de la volonté de s’accrocher au pouvoir par des élites retranchées", a déclaré dans un communiqué Chantal Uwimana, Directrice régional pour l'Afrique à Transparency International.

"Il serait aberrant de suggérer que la volonté du peuple sera respectée tandis que le système de vote manque de transparence", a affirmé Christian Mounzeo de la RPDH, une ONG antenne de Transparency International.

A Brazzaville, au moins six personnes ont été grièvement blessées par balles au cours de heurts ce mardi.

Les manifestants ont barricadé plusieurs rues de la capitale congolaise avec des pneus brulés et d'autres objets, principalement dans les quartiers sud et ouest (à Makélékélé et Bacongo) où la tension est montée en début de matinée après l'interdiction d'un rassemblement contre le référendum.

Les activités sont paralysées dans presque toute la ville. Les magasins, écoles et administrations sont restés fermés.

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