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Le parti au pouvoir gagne 22 des 24 sièges au parlement comorien


Le président des Comores, Azali Assoumani, arrive à un bureau de vote lors du référendum constitutionnel, à Mitsoudje, près de Moroni, Comores, le 30 juillet 2018. (TONY KARUMBA / AFP)
Le président des Comores, Azali Assoumani, arrive à un bureau de vote lors du référendum constitutionnel, à Mitsoudje, près de Moroni, Comores, le 30 juillet 2018. (TONY KARUMBA / AFP)

Le second tour des élections législatives aux Comores, boudées par l'opposition, a confirmé la mainmise absolue du parti du président Azali Assoumani sur le nouveau Parlement, a annoncé lundi la Commission électorale (Ceni).

Après avoir obtenu 18 des 24 sièges de l'Assemblée fédérale dès le premier tour de scrutin le 20 janvier, la Convention pour le renouveau des Comores (CRC) en a raflé quatre de plus lors du second disputé dimanche, selon les résultats officiels.

Le parti Orange de son ministre de l'Intérieur Mohamed Daoudou, dit Kiki, a remporté les deux derniers sièges.

Les partis d'opposition ont refusé de participer à ces législatives faute d'avoir obtenu les garanties à leurs yeux nécessaires pour qu'il soit "transparent, libre et démocratique".

La présidentielle disputée en mars 2019 leur a laissé un goût particulièrement amer.

Chef de l'Etat de 1999 à 2006, réélu en 2016, l'ex-colonel putschiste a été déclaré vainqueur par la Commission électorale dès le premier tour, crédité de 59,09% des suffrages.

Ses rivaux, qui comparent son régime à une "dictature", n'ont jamais reconnu ces résultats et avaient dénoncé des fraudes caractérisées, comme la plupart des observateurs.

Les partis d'opposition avaient qualifié le premier tour des législatives de "cirque" et de "mascarade électorale".

La mission d'observation électorale de l'Union africaine (UA) avait toutefois validé ce scrutin en estimant qu'il avait respecté "globalement" sa charte de la démocratie.

Ces élections ont fait éclater au grand jour de sérieuses rivalités entre membres de la coalition présidentielle, qui se sont mutuellement accusés de fraudes.

Le second tour de scrutin était couplé à des municipales.

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