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Cinq personnes tuées par des jihadistes présumés au Burkina


Des soldats de l'armée burkinabè patrouillent à Ouagadougou, au Burkina Faso, le 29 septembre 2015.
Des soldats de l'armée burkinabè patrouillent à Ouagadougou, au Burkina Faso, le 29 septembre 2015.

Cinq personnes ont été tuées lors d'une "série d'attaques" menées par des jihadistes présumés dans la nuit de lundi à mardi dans trois localités du nord du Burkina Faso frontalier du Mali.

Une attaque perpétrée par des individus armés et non identifiés a fait cinq morts dans la province du Soum", a déclaré à l'AFP une autorité locale de Djibo, chef-lieu de cette province.

"Deux personnes (ont été tuées) dans le village de Ndija, dans la commune de Djibo. Deux hommes ont également été abattus à Sibé et un autre tué à Neyda, deux villages de la commune de Tongomael'', a précisé à l'AFP une source sécuritaire sous le couvert de l'anonymat.

"Les auteurs de l'attaque, probablement des terroristes, se déplaçaient à moto et il est possible que cette série d'attaques soit l'oeuvre des mêmes individus'', a indiqué cette source.

Des ratissages de la gendarmerie et de l'armée étaient en cours mardi dans la province, selon des habitants.

Le nord du Burkina, frontalier du Mali et du Niger, est le théâtre d'attaques jihadistes régulières depuis le premier trimestre 2015.

En mars, une opération militaire à Petéga (25 km de Djibo) a permis d'abattre un leader "terroriste", Arouna Dicko, présenté comme un des lieutenants du prédicateur burkinabè Ibrahim Maalam Dicko, le chef d'Ansarul Islam, qui tentait de s'implanter dans le nord du pays depuis plusieurs mois.

Dès lors, les attaques, souvent en guise de représailles contre de présumés informateurs, se sont multipliées dans la province du Soum.

Début juin, cinq personnes avaient été tuées lors "d'attaques ciblées", possiblement en relation avec un groupe jihadiste, dans trois localités du Soum.

Les habitants de la zone vivent dans la psychose des attaques qui ont déjà causé la mort de plusieurs civils et militaires. Les forces de sécurité semblent pour le moment incapables d'enrayer ces attentats.

Avec AFP

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