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Quatre morts dans des violences à Bangui


Les FACA en entrainement à Bangui, en Centrafrique, le 17 août 2018. (VOA/Freeman Sipila)
Les FACA en entrainement à Bangui, en Centrafrique, le 17 août 2018. (VOA/Freeman Sipila)

Les corps de trois personnes ont été amenés à la mosquée Ali Babolo du quartier, a indiqué à l'AFP l'imam. Un chauffeur de taxi a de même été tué, a indiqué une source médicale.

De nouveaux combats entre l'armée centrafricaine (FACA) et des milices aux abords du PK5, quartier majoritairement musulman de Bangui, ont fait au moins quatre morts jeudi, selon des sources concordantes.

"Vers 16 heures (15 heuresGMT), un combattant d'autodéfense de PK5 a tiré sur les forces de sécurité et de défense. L'affrontement (qui a suivi) a duré jusqu'à 18 heures", a raconté à l'AFP un habitant du quartier.

Les corps de trois personnes ont été amenés à la mosquée Ali Babolo du quartier, a indiqué à l'AFP l'imam. Un chauffeur de taxi a de même été tué, a indiqué une source médicale.

Vingt-trois personnes ont été blessées, selon plusieurs sources médicales, dans les combats à la frontière entre le PK5 et le quartier Miskine.

Il n'était pas possible vendredi de déterminer si les personnes tuées et blessées étaient des civils, des militaires ou des combattants.

Mercredi, deux corps avaient été admis à l'hôpital communautaire après des combats entre milices du PK5 et du quartier Miskine.

Les Centrafricains pris dans un cycle de violence

En avril, des violences meurtrières y avaient fait plusieurs dizaines de morts. Les violences s'étaient ensuite propagées à proximité du PK5, avec notamment des combats autour d'une église catholique le 1er mai qui avaient fait au moins 24 morts et 170 blessés.

La Centrafrique a basculé dans la violence et le chaos en 2013 après le renversement de l'ex-président François Bozizé par la rébellion Séléka, composée à majorité de musulmans du nord pays.

En réponse, des milices autoproclamées d'autodéfense, les antibalaka, avaient fait une contre-offensive.

Aujourd'hui, si Bangui vit dans un calme relatif, la quasi-totalité du territoire reste sous la coupe de groupes armés, qui combattent pour le contrôle des ressources et de l'influence locale.

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