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Centrafrique : graves violations des droits humains commises par Séléka selon HRW


Daniel Bekele, directeur de la division Afrique à HRW
Daniel Bekele, directeur de la division Afrique à HRW

Des membres de la coalition rebelle Séléka, qui a renversé le président François Bozizé le 24 mars, ont commis des exécutions sommaires, des viols, des actes de torture et des pillages, souligne Human Rights Watch.

Quand les rebelles se sont emparés de Bangui, ils se sont livrés à une frénésie de pillages, ont assassiné des civils, et violé des femmes, a rapporté Human Rights Watch, précisant qu’un grand nombre de ces meurtres ont été commis en ville et en plein jour.

« Si la coalition Séléka veut remédier aux abus commis par le précédent gouvernement, comme elle le prétend, elle devrait immédiatement mettre fin aux exactions atroces commises par ses propres membres », a déclaré Daniel Bekele, directeur de la division Afrique à HRW. « Le nouveau gouvernement devrait prouver son attachement à l'État de droit en ouvrant des enquêtes sur les attaques perpétrées contre des civils par les troupes de la Séléka, et poursuivre leurs auteurs en justice », a-t-il ajouté.

Human Rights Watch a précédemment révélé qu’en 2007, les forces armées fidèles au président Bozizé s'étaient livrées à des meurtres, des incendies d'habitations, des collectes illégales d'impôts, ainsi qu’au recrutement d'enfants utilisés comme soldats, entre autres violations des droits humains.

Human Rights Watch a établi qu'un grand nombre des meurtres commis par les rebelles de Séléka ont été commis à travers le pays, entre décembre 2012 et avril 2013.

Les autorités actuelles ont répondu à l’Ong que les exactions documentées avaient été commises par des membres de l’ancien régime ou par de « faux Séléka ».
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