La nouvelle de la reddition de Ntaganda a été initialement annoncée par la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, sur son compte Twitter ; une nouvelle confirmée par la suite, ici à Washington, par la porte-parole du Département d'Etat, Victoria Nuland, lors d’un point de presse.
Mme Nuland a fait savoir que Bosco Ntaganda, inculpé par la Cour pénale internationale, est entré à l’ambassade américaine à Kigali et a spécifiquement demandé à être transféré à la CPI, à la Haye.
"Nous consultons actuellement un certain nombre de gouvernements, y compris le gouvernement rwandais, pour faciliter la réponse à sa requête," a dit Victoria Nuland.
Au journaliste qui voulait savoir si les Etats-Unis avaient été préalablement informés de ce développement, ou si c’était un hasard, la porte-parole a précisé que les autorités américaines n’ont pas été informées à l’avance que le général Ntaganda envisageait de se rendre à l’ambassade.
Pourquoi avoir choisi l’ambassade américaine au lieu de se rendre aux autorités rwandaises par exemple ?
"Je ne suis pas en position de répondre à sa place à la question de savoir pourquoi il nous a choisis pour faciliter son passage vers La Haye. Probablement, lorsque nous aurons achevé ce processus, il sera en position de parler pour lui-même," a expliqué Victoria Nuland.
L’histoire semble donc se répéter dans l’Est de la RDC
On se souvient qu’il y a quatre ans Laurent Nkunda, autre figure emblématique de l’ex-CNDP, avait lui aussi été mis hors d’état de nuire au Rwanda.
Réputé sans pitié, Ntaganda était accusé par de nombreux experts de jouer un rôle de premier plan au sein de la rébellion du M23.
A Kinshasa, on est satisfait de ce dénouement comme l’explique Lambert Mende le porte-parole du gouvernement congolais : "Nous pensons que c'est le début de la fin de l'immunité dans cette région martyre dans l'est du pays et dans la région des grands lacs."
Rappelons que Bosco Ntaganda fait l'objet depuis 2006 de deux mandats d'arrêts de la CPI pour des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre, notamment l'enrôlement d'enfants-soldats et des viols, commis dans l'Ituri le Kivu.
La Cour Pénale attend à présent son transfèrement le plus rapide vers la Haye.
Mme Nuland a fait savoir que Bosco Ntaganda, inculpé par la Cour pénale internationale, est entré à l’ambassade américaine à Kigali et a spécifiquement demandé à être transféré à la CPI, à la Haye.
"Nous consultons actuellement un certain nombre de gouvernements, y compris le gouvernement rwandais, pour faciliter la réponse à sa requête," a dit Victoria Nuland.
Au journaliste qui voulait savoir si les Etats-Unis avaient été préalablement informés de ce développement, ou si c’était un hasard, la porte-parole a précisé que les autorités américaines n’ont pas été informées à l’avance que le général Ntaganda envisageait de se rendre à l’ambassade.
Pourquoi avoir choisi l’ambassade américaine au lieu de se rendre aux autorités rwandaises par exemple ?
"Je ne suis pas en position de répondre à sa place à la question de savoir pourquoi il nous a choisis pour faciliter son passage vers La Haye. Probablement, lorsque nous aurons achevé ce processus, il sera en position de parler pour lui-même," a expliqué Victoria Nuland.
L’histoire semble donc se répéter dans l’Est de la RDC
On se souvient qu’il y a quatre ans Laurent Nkunda, autre figure emblématique de l’ex-CNDP, avait lui aussi été mis hors d’état de nuire au Rwanda.
Réputé sans pitié, Ntaganda était accusé par de nombreux experts de jouer un rôle de premier plan au sein de la rébellion du M23.
A Kinshasa, on est satisfait de ce dénouement comme l’explique Lambert Mende le porte-parole du gouvernement congolais : "Nous pensons que c'est le début de la fin de l'immunité dans cette région martyre dans l'est du pays et dans la région des grands lacs."
Rappelons que Bosco Ntaganda fait l'objet depuis 2006 de deux mandats d'arrêts de la CPI pour des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre, notamment l'enrôlement d'enfants-soldats et des viols, commis dans l'Ituri le Kivu.
La Cour Pénale attend à présent son transfèrement le plus rapide vers la Haye.