Le sommet de l’Union Africaine d’Addis-Abeba a désigné un panel de cinq dirigeants africains dans le cadre des efforts visant à résoudre la crise politique en Cote d’Ivoire. Les leaders du Burkina Faso, du Tchad, de la Mauritanie, de l’Afrique du Sud et de la Tanzanie travailleront avec les dirigeants de l’Union et de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ils devraient proposer une résolution du conflit politique ivoirien par la voie légale.
Laurent Gbagbo, président sortant iviorien, refuse de céder le pouvoir a Alassane Ouattara, reconnu vainqueur du scrutin de novembre par la communauté internationale, y compris l’Union africaine, la CEDEAO et les Nations Unies.
La crise somalienne a également été abordée au cours de ce sommet. Jean Ping, président de la Commission de l’Union Africaine, a reproché au gouvernement somalien de ne faire aucun progrès dans la stabilisation du pays. Malgré ce manque de résultats, l’Union doit continuer d’appuyer le gouvernement intérimaire somalien, a déclaré M. Ping.
Pour sa part, l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) a appelé à la prorogation, jusqu’au mois d’août, du mandat du Parlement somalien.
Dimanche, le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema a succédé à son homologue malawite à la tête de l’Union africaine. Les groupes de défense des droits humains l’accusent d’utiliser les revenus pétroliers de son pays à son profit alors à la majorité de ses compatriotes vivent dans une grande pauvreté.