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Au moins un Casque bleu nigérien tué dans le Nord du Mali


Des Casques bleus rendent hommages à leurs camarades à la base de la MINUSMA à Bamako, Mali, 1er juillet 2013.
Des Casques bleus rendent hommages à leurs camarades à la base de la MINUSMA à Bamako, Mali, 1er juillet 2013.

Au moins un Casque bleu nigérien a péri à la suite d'une attaque à Gao, principale ville du nord du Mali, a annoncé la Mission de l'ONU au Mali (Minusma), précisant avoir eu plus de 100 tués dans des "actes hostiles"

"Aujourd'hui à 19h, deux hommes armés non identifiés ont ouvert le feu sur un véhicule de la Minusma dans la ville de Gao. Un Casque bleu qui occupait le véhicule a succombé à ses blessures lors de son transfert à l'hôpital", selon le texte.

Il a ensuite été précisé que ce Casque bleu était de nationalité nigérienne.

Le chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, cité dans le communiqué, s'est dit "outré que l'on s'en prenne une fois de plus à des soldats de la paix", rappelant les tirs de la veille sur leur camp à Aguelhok (nord-est) lors desquels deux Casques bleus tchadiens avaient été tués et plusieurs autres blessés.

"Cette dernière attaque porte à 102 le nombre de Casques bleus ayant été victimes d'actes hostiles depuis leur déploiement au Mali en juillet 2013", selon le communiqué.

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La Minusma, qui compte environ 12.500 militaires et policiers, est actuellement la mission de maintien de la paix de l'ONU la plus coûteuse en vies humaines. Elle a perdu plus de 160 Casques bleus, dont 102 dans des actes hostiles, soit plus de la moitié des soldats de l'ONU tués sur cette période dans le monde.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, qui se poursuit actuellement.

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Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, régulièrement visées par des attaques, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes mais dont l'application accumule les retards.

Avec AFP

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