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Attentats de Paris : Mohamed Abrini inculpé en France


Une photographie non datée reçue de la police fédérale belge, montre Mohamed Abrini, suspect-clé dans les attaques terroristes de novembre à Paris en Belgique. epa/ BELGE FÉDÉRALE POLICE
Une photographie non datée reçue de la police fédérale belge, montre Mohamed Abrini, suspect-clé dans les attaques terroristes de novembre à Paris en Belgique. epa/ BELGE FÉDÉRALE POLICE

Mohamed Abrini, suspect-clé des attaques de Paris et Bruxelles, a été mis en examen (inculpé) dans la capitale française lundi dans l'enquête sur les attentats jihadistes du 13 novembre 2015, ont annoncé ses avocats dans un communiqué.

Détenu en Belgique, où il avait été arrêté le 9 avril, il a été remis à la France lundi pour la journée, afin d'être inculpé par un juge antiterroriste au palais de Justice de Paris, où il est arrivé escorté par les forces d'élite françaises.

"Le juge d'instruction ne lui a pas posé de questions", ont déclaré ses avocats, Me Emmanuel Pierrat et Me Stanislas Eskenazi.

Mohamed Abrini avait d'abord été identifié comme l'un des suspects-clés des attentats de Paris et du stade de France près de la capitale, qui ont fait 130 morts, en apparaissant sur des images de vidéosurveillance deux jours avant les attaques à bord du véhicule qui devait servir à emmener les kamikazes au Stade de France.

Il apparaissait en compagnie de Salah Abdeslam, seul membre encore vivant des commandos parisiens.

En cavale pendant plusieurs mois, M. Abrini avait reconnu après son arrestation être l'"homme au chapeau" que l'on voit sur les images de vidéosurveillance de l'aéroport de Bruxelles le 22 mars accompagner deux jihadistes quelques instants avant leur attentat kamikaze. L'attaque dans le métro et à l'aéroport de Bruxelles avait fait 32 morts.

Ses avocats ont déploré que Mohamed Abrini soit poursuivi à la fois en France et en Belgique pour les attentats de Paris, Bruxelles ayant aussi ouvert une procédure de son côté.

"Des Etats de droit, en l'occurrence la France et la Belgique, peuvent-ils juger un justiciable deux fois pour les mêmes faits?", demandent-ils, ce qui selon eux soulève des "problèmes de procédure inextricables".

Avec AFP

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