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Angela Merkel rejette la demande de May de négociations parallèles


Angela Merkel, à gauche, et Theresa May, à droite, à La Vallette, Malte, le 3 février 2017.
Angela Merkel, à gauche, et Theresa May, à droite, à La Vallette, Malte, le 3 février 2017.

Angela Merkel a estimé mercredi que les discussions sur les futures relations entre le Royaume-Uni et l'UE ne pourraient être menées qu'une fois achevées celles sur les conditions du Brexit, rejetant la demande de négociations parallèles de Theresa May.

"Il va falloir d'abord clarifier dans les négociations comment délier les étroites imbrications" qui lient aujourd'hui l'Union européenne au Royaume-Uni, a dit à Berlin la chancelière allemande, "et seulement une fois cette question clarifiée nous pourrons ensuite, (...) si possible assez vite, parler de notre relation future".

La dirigeante répond ainsi clairement, sans la mentionner, à la lettre adressée à Bruxelles par la Première ministre britannique pour déclencher le Brexit, qui réclame des pourparlers sur le futur accord entre le Royaume-Uni et l'UE en parallèle des négociations de sortie.

Comme Mme Merkel, la Commission européenne a à plusieurs reprises exclu une telle éventualité, estimant qu'il fallait d'abord s'entendre sur les termes de la sortie du Royaume-Uni, une situation inédite dans l'histoire européenne.

"Nous, au sein de l'Union européenne, mènerons de façon juste et équilibrée les négociations à venir et j'espère qu'il en ira de même pour le gouvernement britannique", a poursuivi Mme Merkel, ajoutant que Theresa May le lui avait en tout cas "assuré au téléphone" mardi.

Selon elle, les Européens chercheront "un équilibre des droits et des obligations" dans la mise en oeuvre du Brexit.

"Je souhaite que la Grande-Bretagne et l'Union européenne restent des partenaires proches. Pour moi, le Royaume-Uni demeure une partie de l'Europe avec laquelle nous partageons beaucoup, à commencer par nos valeurs communes", a ajouté la dirigeante allemande.

Elle a assuré que l'UE "était une réussite historique sans précédent et le reste(rait) aussi après la sortie de la Grande-Bretagne", avec "de nombreuses tâches importantes" dont la lutte contre le terrorisme, la crise migratoire et le changement climatique.

Evoquant le sort des gens directement concernés par ces négociations, notamment les Européens vivant au Royaume-Uni dont le droit au séjour reste incertain, elle a dit souhaiter que "les conséquences pour (leur) vie quotidienne soient aussi réduites que possible".

Avec AFP

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