L'Airbus A320-200 (vol QZ8501), dont le copilote était français, s'était abîmé en mer de Java par mauvais temps le 28 décembre 2014, environ une demi-heure après son décollage de Surabaya pour Singapour.
Des proches de certains passagers, des responsables d'AirAsia et le directeur de l'Agence indonésienne de recherches et de secours se sont rassemblés lundi à Surabaya, deuxième ville d'Indonésie, pour honorer la mémoire des victimes, lors d'une cérémonie privée.
Avant le début de la cérémonie, une association? créée par des membres de familles de victimes pour encourager les réformes du secteur aérien indonésien au bilan médiocre, a exigé des excuses d'AirAsia.
"Nous, les familles, demandons à AirAsia de s'excuser ouvertement auprès des familles de victimes pour la négligence qui a entraîné des morts", a indiqué l'association dans un communiqué.
Les familles étaient "surprises et choquées" par le rapport final qui a mis en exergue un enchaînement de circonstances à l'origine de l'accident, selon le communiqué.
Ce rapport présenté le 1er décembre par les enquêteurs indonésiens indique que l'accident a été causé par une pièce défectueuse, la réaction de l'équipage et un problème de maintenance. Des problèmes avec le système de commande du gouvernail de l'Airbus s'étaient produits à 23 reprises au cours des 12 mois précédents, selon le rapport.
Parmi les 162 personnes à bord de l'avion se trouvaient 155 Indonésiens, le copilote français Rémi Plesel, trois Sud-Coréens, un Britannique, un Singapourien et un Malaisien.
Avec AFP