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Prochaine audience de Zuma fixée au 20 mai


L'ancien président Jacob Zuma, dans le box des accusés devant la Haute Cour de Pietermaritzburg, en Afrique du Sud, le 27 juillet 2018.
L'ancien président Jacob Zuma, dans le box des accusés devant la Haute Cour de Pietermaritzburg, en Afrique du Sud, le 27 juillet 2018.

La justice sud-africaine a fixé vendredi au 20 mai 2019 la prochaine audience préliminaire au procès de l'ancien président Jacob Zuma poursuivi pour corruption dans une affaire de ventes d'armes.

Jacob Zuma, qui comparaît libre, a de nouveau pris place vendredi matin dans le box des accusés du tribunal de Pietermaritzburg (est) pour une brève audience, plongée momentanément dans le noir en raison d'une coupure de courant.

A l'extérieur du tribunal, des centaines de ses partisans avaient une nouvelle fois fait le déplacement pour lui apporter leur soutien.

Après une demi-heure d'audience, le juge Mjabulinesi Madondo a décidé, à la demande notamment de l'avocat de Jacob Zuma, de reporter l'audience au 20 mai prochain.

"Les poursuites judiciaires (...) sont reportées au 20 mai. L'accusé numéro 1 (Jacob Zuma) devra se présenter au tribunal à 09H30 ce jour-là", a déclaré le juge.

Mjabulinesi Madondo a prévu d'entendre du 20 au 23 mai les arguments des avocats représentant les deux co-accusés, Jacob Zuma et le groupe français de défense Thales, qui vont demander à cette occasion la suspension permanente des poursuites.

Si le juge leur donne raison, il n'y aura pas de procès.

Dans cette affaire, Jacob Zuma est accusé d'avoir touché pour 4.072.499,85 rands - 260.000 euros au cours actuel - de pots-de-vin de Thales lors d'un contrat d'armement de près de 4 milliards d'euros attribué en 1999.

A l'époque, Jacob Zuma était "ministre" provincial puis vice-président du pays.

L'entreprise d'électronique et de défense est également poursuivie.

M. Zuma, âgé de 76 ans, a toujours nié les allégations qui pèsent sur lui dans ce dossier.

Englué dans plusieurs scandales, il a été poussé à la démission mi-février après un bras de fer avec son propre parti, le Congrès national africain (ANC, au pouvoir), et son vice-président Cyril Ramaphosa.

Ce dernier lui a succédé à la tête de l'Etat et s'est engagé à lutter contre la corruption. Il joue gros à l'approche des élections générales prévues en mai 2019.

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