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L'ex-président sud-africain Jacob Zuma échoue à retarder son procès


L'ancien chef d'Etat de 79 ans est poursuivi pour seize chefs d'accusation d'escroquerie, corruption et racket.
L'ancien chef d'Etat de 79 ans est poursuivi pour seize chefs d'accusation d'escroquerie, corruption et racket.

La justice sud-africaine a rejeté les recours de l'ancien président Jacob Zuma pour tenter de retarder encore son procès pour corruption qui doit reprendre en avril, a-t-on appris jeudi auprès du parquet national (NPA).

"Le NPA se félicite de ce jugement et va maintenant s'efforcer de faire en sorte que le procès reprenne le 11 avril 2022", a-t-il déclaré dans un communiqué.

L'ancien chef d'Etat de 79 ans est accusé d'avoir touché des pots-de-vin du groupe français de défense Thales dans une affaire vieille de plus de vingt ans. Il est poursuivi pour seize chefs d'accusation d'escroquerie, corruption et racket. Thales est aussi inculpé pour corruption et blanchiment d'argent.

Le procès de M. Zuma pour corruption avait démarré l'an dernier en mai, à l'issue déjà de nombreux reports et retards notamment liés à une multiplication de recours.

Dans une décision qui ne peut être révisée et dont l'AFP a eu copie, la Cour d'appel suprême a estimé que les demandes de M. Zuma n'ont "aucune perspective raisonnable de succès en appel et qu'il n'y a aucune autre raison impérieuse pour qu'un appel soit entendu".

En octobre, la justice avait rejeté la demande de l'ex-président pour que le procureur général, Billy Downer, qu'il accuse de partialité, soit dessaisi de l'affaire. Jacob Zuma avait demandé que la Cour d'appel suprême se prononce sur son aptitude à faire appel de cette décision et engagé quatre procédures. Elles ont toutes été rejetées.

Dans un autre volet, Jacob Zuma a été condamné à 15 mois de prison pour avoir obstinément refusé de se présenter devant une commission chargée d'enquêter sur la corruption d'Etat sous sa présidence (2009-2018).

Son incarcération en juillet avait déclenché une vague sans précédent de violences et pillages en Afrique du Sud. Il a été libéré pour raisons de santé deux mois après avoir entamé sa peine.

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