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L'Autriche confirme la condamnation d'un champion de judo pour viol sur mineures


La Cour d'appel de Vienne doit désormais se prononcer sur la validité de la peine de cinq ans de prison prononcée en première instance. (Photo d'illustration)
La Cour d'appel de Vienne doit désormais se prononcer sur la validité de la peine de cinq ans de prison prononcée en première instance. (Photo d'illustration)

La condamnation après une longue cavale de l'ancien champion autrichien de judo Peter Seisenbacher pour des abus sexuels sur mineures a été confirmée en appel à Vienne.

La Cour suprême a rejeté la requête en nullité déposée par le sexagénaire, médaillé d'or aux Jeux olympiques de 1984 et 1988, selon une porte-parole du parquet de Vienne.

La Cour d'appel de Vienne doit désormais se prononcer sur la validité de la peine de cinq ans de prison prononcée en première instance à son encontre il y a quatre mois. L'ancien champion avait été reconnu coupable de toutes les charges qui pesaient contre lui, dont celle de viol, aggravé par l'emprise, sur deux filles.

L'une des victimes, alors âgée de 9 ans, a témoigné de relations sexuelles subies pendant trois ans. La seconde plaignante était âgée de 13 ans au moment des faits. Une troisième avait porté à la connaissance de la justice une tentative d'agression sexuelle lors d'un camp de vacances alors qu'elle avait seize ans.

Peter Seisenbacher était leur entraîneur entre la fin des années 90 et le début des années 2000. Il ne s'était pas présenté à son procès d'assises en décembre 2016 et avait fait l'objet d'un mandat d'arrêt international. Il avait été extradé en septembre par l'Ukraine, où il avait demandé l'asile en vain puis tenté de fuir, muni de faux papiers.

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