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L'opposant Fayulu saisit la Cour africaine des droits de l’homme


L'opposant congolais Martin Fayulu lors d'une conférence de presse, à Kinshasa, le 18 janvier 2019.
L'opposant congolais Martin Fayulu lors d'une conférence de presse, à Kinshasa, le 18 janvier 2019.

Le candidat malheureux à la présidentielle congolaise a saisi la Cour africaine des droits de l’homme pour "réclamer la vérité des urnes", indiquent ses proches.

Martin Fayulu a déposé une requête au niveau de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples "pour faire rétablir ses droits", indique Fidèle Babala, secrétaire général adjoint du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) et porte-parole de la coalition électorale Lamuka.

Fayulu conteste toujours les résultats confirmés par la Cour constitutionnelle congolais
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"Cette cour a une jurisprudence. Elle a déjà condamné d’autres pays pour tricherie et pour cas de vol électoral. J’espère qu’elle sera constante dans sa jurisprudence et qu’elle fera en sorte qu’une recommandation et une résolution soient émises à l’endroit de la RDC pour qu’on respecte la vérité des urnes," affirme M. Babala.

Le pore-parole de Lamuka qualifie de "honteux" le fait que certains officiels, même de l'ONU, reconnaissent le président Félix Tshisekedi. La Cour constitutionnelle a confirmé M. Tshisekedi comme président suivant les résultats publiés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

"C’est le peuple congolais qui est souverain primaire. Il a choisi un président mais vous, vous dites : on fera autrement. C’est inadmissible. Mais nous, nous allons poursuivre notre combat pour la vérité des urnes jusqu’au bout," précise M. Babala.

"Il y a aujourd'hui une situation établie. Il faut à mon avis coopérer avec le Congo et ses autorités pour aider le pays à sortir de ses difficultés," avait dit le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.

Martin Fayulu conteste les résultats de la Céni, confirmés donc par la Cour constitutionnelle, selon lesquels Félix Tshisekedi a remporté l’élection présidentielle avec 38,57%.

M. Fayulu s'est auto-proclamé chef de l'Etat "légitime" et a appelé à la désobéissance civile.

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