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Le groupe Etat islamique revendique un attentat suicide dans l'est de la Libye


Des débris après un attenta suicide à un poste de contrôle près de Misrata, en Libye, le 21 mai 2015.
Des débris après un attenta suicide à un poste de contrôle près de Misrata, en Libye, le 21 mai 2015.

Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué un attentat suicide perpétré la veille dans l'est de la Libye contre les forces du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'est du pays.

Au moins huit personnes ont été tuées et huit autres blessées, dont des civils, dans cette attaque qui a visé jeudi un barrage de sécurité tenu par des forces loyales au maréchal Haftar, à l'entrée de la ville d'Ajdabiya, à 840 km à l'est de Tripoli, selon une source de l'hôpital de la ville.

Dans un communiqué diffusé par son organe de propagande Amaq, l'EI affirme qu'un kamikaze présenté comme Abu Qudama al-Saeih a fait exploser son véhicule à un barrage des forces de Haftar, tuant ou blessant 19 d'entre elles.

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Le général Fawzi al-Mansouri, un haut responsable local de sécurité à Ajdabiya avait indiqué que des civils figuraient parmi les victimes. "Ils étaient de passage au moment de l'attaque", a-t-il indiqué, ajoutant que le véhicule conduit par le kamikaze transportait une lourde charge explosive.

Il s'agit de la deuxième attaque du genre en moins d'un mois dans cette région de Libye. Un premier attentat suicide aussi revendiqué par l'EI avait fait trois blessés le 9 mars à 60 km au sud d'Ajdabiya.

Malgré la perte de son fief de Syrte, dans le nord du pays, en décembre 2016, l'EI reste actif notamment dans le centre et le sud libyens.

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La Libye est déchirée par des luttes de pouvoir et minée par une insécurité chronique depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

Elle est dirigée par deux autorités rivales. A Tripoli, le gouvernement d'union nationale (GNA) soutenu par la communauté internationale et un cabinet parallèle installé dans l'est du pays et soutenu par le maréchal Khalifa Haftar à la tête de l'autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL).

Avec AFP

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