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"Aucun lien" entre l'attentat de Berlin et les quatre suspects tunisiens, selon justice en Tunisie


Anis Amri est aperçu sur des photos publiées par l'Office fédéral allemand de la criminalité Bundeskriminalamt, à Berlin, 21 décembre 2016.
Anis Amri est aperçu sur des photos publiées par l'Office fédéral allemand de la criminalité Bundeskriminalamt, à Berlin, 21 décembre 2016.

Les quatre Tunisiens arrêtés pour leur lien présumé avec l'auteur de l'attentat au camion-bélier de Berlin Anis Amri, dont son neveu, "n'ont aucun lien" avec cette attaque, a affirmé samedi le porte-parole du Parquet.

"Au total, quatre suspects ont été arrêtés dans cette affaire: le neveu et ses deux cousins ainsi qu'une autre personne. Les enquêtes ont prouvé qu'ils n'ont aucun lien avec l'attaque de Berlin et n'appartiennent à aucun groupe jihadiste", a précisé Sofiène Sliti.

Sur les quatre suspects, trois ont été libérés, tandis que le neveu de Anis Amri a été placé en détention provisoire "pour poursuivre les enquêtes sur son intention de rejoindre les rangs de (groupes) jihadistes à l'extérieur du pays", selon la même source.

Anis Amri, 24 ans, est accusé d'avoir tué le 19 décembre douze personnes et blessé des dizaines d'autres à Berlin sur un marché de Noël.

Il avait fait allégeance au groupe Etat islamique (EI) selon une vidéo diffusée par l'agence de propagande du groupe ultraradical.

Quatre jours plus tard, il est tué lors d'un contrôle policier de routine à Milan.

Dans un premier temps, le ministère tunisien de l'Intérieur avait annoncé l'arrestation de trois suspects liés à l'auteur présumé de l'attaque, dont son neveu.

Le Parquet a lui fait état samedi de quatre suspects arrêtés.

Le neveu d'Anis Amri "a avoué qu'il était en contact avec son oncle à travers l'application cryptée Telegram pour échapper à la surveillance policière", selon le ministère de l'Intérieur.

Il a également avoué que son oncle lui avait "envoyé des sommes d'argent" par voie postale sous une fausse identité pour l'aider à le rejoindre en Allemagne et que Anis était "l'émir" d'un groupe jihadiste basé en Allemagne et connu comme la brigade "Abou al-Walaa", avait ajouté le ministère.

Avec AFP

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