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Mondial 2022 : le Qatar dans le collimateur pour le respect des droits des ouvriers migrants


Une vue des travaux de construction au stade international Khalifa à Doha, au Qatar, 26 mars 2016.
Une vue des travaux de construction au stade international Khalifa à Doha, au Qatar, 26 mars 2016.

Les organisateurs de la Coupe du monde de football prévue en 2022 au Qatar ont désigné une entreprise extérieure pour contrôler les conditions de travail des migrants sur les futurs sites de la compétition.

La compagnie Impactt, basée à Londres, a été choisie comme "tierce partie indépendante" pour évaluer les questions liées au bien-être des travailleurs, notamment le recrutement, les conditions de travail et le logement.

Le Qatar a été critiqué à de nombreuses reprises dans le passé pour des abus dont ont été victimes des migrants qui viennent principalement d'Asie du Sud.

"Conformément à la poursuite de notre engagement pour réaliser des progrès tangibles concernant le bien-être des travailleurs, la nomination d'un contrôleur extérieur indépendant est un pas important pour nous", a dit Hassan al-Thawadi, chef du Comité Suprême d'organisation du Mondial-2022.

"Nous continuerons à nous améliorer, à chaque étape de notre voyage, en nous assurant que notre approche pour le progrès du bien-être des travailleurs est transparent et que nos normes actualisées sont appliquées de manière efficace et rigoureuse", a-t-il ajouté.

Le 31 mars, Amnesty International a publié un nouveau rapport sur le Qatar, affirmant que plus de 100 travailleurs étrangers qui aident à construire un des stades du Mondial-2022 ont souffert d'abus flagrants et systématiques, y compris de travail forcé.

Environ 5.100 travailleurs sont employés sur des sites de la future Coupe du monde de football. Ils seront 36.000 d'ici 2018.

Sur son site web, Impactt se présente comme une entreprise de conseil "spécialisée dans le commerce éthique, les droits de l'Homme et les normes de travail".

Avec AFP

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