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Un journaliste burundais arrêté dans l’est de la RDC, transféré à Kinshasa


Des journalistes, bouches bâillonnées, manifestent lors de la journée internationale de la liberté de la presse, à Bujumbura, Burundi, 3 mai 2015. (AP Photo/Jerome Delay)
Des journalistes, bouches bâillonnées, manifestent lors de la journée internationale de la liberté de la presse, à Bujumbura, Burundi, 3 mai 2015. (AP Photo/Jerome Delay)

Égide Mwemero, de la Radio publique africaine (RPA), média burundais fermé par les autorités de Bujumbura, a bien été transféré à Kinshasa mardi, confirme le ministre de l'Intérieur de la province du Sud-Kivu, Jean-Julien Miruho.

Le journaliste burundais a été arrêté le 13 octobre après avoir participé à une émission sur son pays diffusée depuis la ville d'Uvira, à la frontière du Burundi, à une centaine de kilomètres au sud de Bukavu, dans l’Est de la RDC.

Ce transfert a été dicté par la nécessité "de l'éloigner de la frontière", explique M. Miruho.

Selon Jean Chrysostome Kijana, président de l'ONG Nouvelle société civile du Sud-Kivu, M. Mwemero - dont l'organisation de défense de la presse Reporters sans frontières (RSF) a demandé la libération - était détenu jusque-là par l'armée à Bukavu, capitale de la province.

Le porte-parole des Forces armées de la RDC (FARDC) n'avait pu être joint jeudi soir pour permettre de localiser M. Mwemero.

Le journaliste collaborait à un magazine d'informations générales quotidien sur le Burundi en kirundi (langue du Burundi parlée également au Sud-Kivu) dont la diffusion avait commencé début octobre sur les ondes de cette radio communautaire sans préférence politique affichée émettant d'Uvira, soutient la direction de la radio Le Messager du Peuple.

Celui-ci avait été arrêté le 13 octobre dans la ville d'Uvira, à la frontière du Burundi, à une centaine de kilomètres au sud de Bukavu.

La radio RPA avait été fermée fin avril et avait réémis brièvement en mai pendant le putsch manqué contre le président Pierre Nkurunziza, avant que ses installations ne soient détruites par les forces loyalistes. La quasi-totalité des journalistes de la station vit aujourd'hui en exil.

Avec AFP

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