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Les Etats-Unis annoncent avoir tué le chef du groupe EI en Libye


Le Pentagone.
Le Pentagone.

Abou Nabil dirigeait la section libyenne du groupe Etat islamique. Il a été tué dans la nuit de vendredi à samedi par une frappe américaine, selon Washington.

Le chef du groupe Etat islamique en Libye, l'Irakien Abou Nabil, a été tué lors d'une frappe américaine dans la nuit de vendredi à samedi, a annoncé le porte-parole du Pentagone Peter Cook.

"La mort de Nabil va amoindrir les capacités de l'EI à atteindre ses objectifs en Libye", a ajouté Peter Cook. Cette frappe américaine "a été autorisée et initiées avant l'attaque terroriste sur Paris", a-t-il également précisé.

Abou Nabil, alias Wissam Najm Abd Zayd al Zubaydi, selon le porte-parole, a longtemps été "un militant d'Al Qaida" et était "le plus haut responsable de l'EI en Libye", a indiqué Peter Cook.

Il pourrait notamment être "le porte-parole s'exprimant dans une vidéo de février 2015 montrant l'exécution de chrétiens coptes".

Au moins 129 personnes ont été tuées et 300 blessées vendredi à Paris dans six attaques, revendiquées par le groupe Etat islamique.

La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011. Deux autorités politiques se disputent le pouvoir depuis l'an dernier, l'une basée à Tripoli et l'autre, la seule reconnue internationalement, basée dans l'est.

En Libye, les attaques du groupe EI ont surtout touché la ville de Syrthe (sud) mais les jihadistes de l'EI ont pu être chassés de Derna, dans l'est.

Les exécutions et autres crimes "attribués à l'EI ou à d'autres organisations alliées dépassent très largement en nombre ceux perpétrés par d'autres" organisations, avait souligné récemment la procureure du Tribunal pénal international (TPI) Fatou Bensouda devant le Conseil de sécurité de l'ONU.

"Les terroristes associés à Daech (un acronyme en arabe de l'EI) doivent savoir ceci: vos jours sont comptés et vous serez vaincus", avait déclaré vendredi matin le secrétaire d'Etat américain John Kerry, au lendemain d'une frappe américaine visant en Syrie "Jihadi John", le bourreau britannique du groupe Etat islamique.

AFP

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