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13.000 personnes fuient les violences dans le Sud du Congo


Le pasteur Ntumi, en soutane, avec quelques de ses adeptes dans son fief à Soumouna, dans la région du Pool, Congo.
Le pasteur Ntumi, en soutane, avec quelques de ses adeptes dans son fief à Soumouna, dans la région du Pool, Congo.

De nouveaux accrochages entre rebelles et forces gouvernementales dans le sud du Congo ont provoqué l'exode de quelque 13.000 personnes, a annoncé vendredi l'ONU.

Les violences se sont concentrées dans la région du Pool, où d'ex-combattants ninjas de l'ancien chef rebelle Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, affrontent l'armée, selon le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

"Nous craignons que quelque 13.000 personnes déplacées n'aient bientôt pas assez à manger", a déclaré le porte-parole du HCR, lors d'une conférence de presse à Genève.

Les habitants de la région "ont également des difficultés pour recevoir des soins et étudier car beaucoup de membres du personnel médical et des enseignants se sont enfuis", a-t-il dit.

En octobre, au moins quatorze personnes avaient été tuées dans l'attaque d'un train attribuée aux ex-combattants ninjas dans le Pool.

La situation sécuritaire de cette région, où l'armée a affronté les ex-combattants ninjas entre 1998 et 2003 avant un cessez-le-feu, s'est dégradée depuis début avril après l'attaque des quartiers sud de Brazzaville.

Cette attaque avait coïncidé avec la validation par la Cour constitutionnelle de l'élection du président Denis Sassou Nguesso (avec 61% de suffrages) pour un troisième mandat.

Frédéric Bintsamou avait soutenu la candidature du député Guy Brice-Parfait Kolelas, qui a contesté la validité de cette élection.

Avec AFP

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