Violence au Burkina : plus aucun médecin dans le nord

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Au Burkina Faso, 20 000 personnes ont été déplacées par les violences djihadistes dans le nord du pays. L’insécurité dans la région a contraint les centres de santé à fermer et les médecins ont quitté les localités. Conséquence, beaucoup de ces déplacés ont un besoin crucial de soins médicaux, en particulier des patients comme Salimata qui a perdu un œil lorsqu'une balle de l'armée destinée aux djihadistes l'a accidentellement touchée au visage. Mais elle s’estime chanceuse parce qu’elle aurait pu mourir si les travailleurs de santé de Médecins Sans Frontières ne l'avaient pas transportée d'urgence à l'hôpital avec l'une des seules ambulances disponibles dans la région.