Donald Trump accepte l’investiture du parti républicain et dépeint son rival comme une marionnette

Le président américain Donald Trump prononce son discours d'acceptation en tant que candidat républicain à l'élection présidentielle de 2020 à la Maison Blanche à Washington, aux États-Unis, le 27 août 2020. REUTERS/Kevin Lamarque

Le président américain Donald Trump a accepté jeudi soir l'investiture du parti républicain pour briguer un second et dernier mandat.

Dans un discours de 70 minutes prononcé devant plus d’un millier d’invités dans l’enceinte de la Maison Blanche, le président sortant a décrit son adversaire, l’ancien vice-président démocrate Joe Biden, comme une marionnette de la gauche radicale et une menace au mode de vie des Américains.

"Biden est un cheval de Troie pour le socialisme", a déclaré M. Trump, 74 ans. "Joe Biden est faible. Il est dirigé par des hypocrites libéraux", a-t-il ajouté lors du 4e et dernier jour de la Convention nationale du parti républicain.

Une convention qui, à l’instar de celle du parti démocrate, s’est déroulée majoritairement de manière virtuelle à cause de la pandémie du nouveau coronavirus.

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Melania Trump a plaidé en faveur d’un second mandat pour le président Donald Trump


M. Trump a été introduit par l'une de ses filles, Ivanka, qui est également conseillère à la Maison Blanche. D'autres alliés du président ont aussi prononcé des discours, dont l'ancien maire de New York, Rudy Giuliani et le représentant du New Jersey Jeff Van Drew qui avait été élu en 2018 en tant que démocrate mais qui est désormais un républicain. "Le parti est passé de libéral à radical", a-t-il déclaré.

"C'est l'élection la plus importante de l'histoire de notre pays", a martelé le chef de l’État sortant.

Parmi les invités on comptait de nombreux élus républicains, à l’exception du chef de la chambre haute, le sénateur Mitch McConnell, qui a préféré livrer son discours en duplex depuis son État du Kentucky. Il a invité l’électorat à lui renouveler la majorité au sénat.

Assis sur des chaises aux parvis extérieurs de la Maison Blanche, la plupart des invités ne portaient pas de masque facial.

La cérémonie s’est conclue par une prestation du ténor Christopher Macchio, suivie d’une explosion de feux d’artifices propulsés de l’autre côté de l’avenue principale bordant la Maison Blanche, à partir de l’obélisque du Washington Monument.

L’élection présidentielle est prévue le 3 novembre.

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