Ouagadougou: difficiles négociations sur le Mali

Le président Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne (archives)

Le pré-accord était pourtant prometteur, mais le désarmement des rebelles est seulement l'un des obstacles empêchant une entente finale.
Les négociations ont repris à Ouagadougou pour tenter de surmonter les difficultés à la signature d’un accord entre le gouvernement de Bamako et les mouvements touareg.

Le pré-accord était pourtant prometteur, mais le désarmement des rebelles est seulement un parmi d’autres obstacles empêchant de franchir la ligne d’arrivée, c'est-à-dire un accord signé par les deux parties.

Your browser doesn’t support HTML5

Ecoutez le reportage de Zoumana Wonogo


Par contre la Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance rejette tout accord qui ne prendrait pas en compte les aspirations de toutes les communautés du nord. C’est ce qu’a expliqué à la VOA le président des milices d’auto-défense Ganda Koy, qui est également dans la capitale burkinabè.

Il rejette tout accord avec les touaregs, qui exclurait les autres communautés du nord. Il réclame l’inclusion de tous (Peuhl, des Songhai, Bella, Bambara etc.) en vue d’une paix durable dans le nord du Mali.

Your browser doesn’t support HTML5

Haruna Tourey, chef de la milice Ganda Koy