Après le démentèlement d'une cellule, 21 suspects inculpés de "terrorisme" en Jordanie

Des soldats jordaniens lors des funérails du capitaine Rashed Zyoud, qui a été tué lors d'un raid de l'État islamique, à Zarqa, Jordanie, le 2 mars 2016.

La justice jordanienne a inculpé dimanche 21 personnes pour "terrorisme" après le démantèlement début mars d'une "cellule" de l'Etat islamique à Irbid, dans le nord du royaume.

Les suspects sont accusés notamment d'"actes terroristes ayant entraîner la mort de personnes", fabrication d'explosifs et "détention d'armes et munitions dans le but de les utiliser dans des actes terroristes", a rapporté l'agence officielle Petra.

L'agence qui cite le procureur général de la Cour de sûreté d'Etat, n'a pas précisé la date de début du procès.

La Jordanie avait annoncé début mars avoir déjoué des attaques du groupe EI après un vaste coup de filet dans la ville d'Irbid.

L'opération s'était soldée par la mort de sept jihadistes présumés et d'un officier jordanien et l'arrestation d'une vingtaine de suspects.

Les autorités avaient alors indiqué que l'EI planifiait "des attaques contre des sites civils et militaires pour déstabiliser la sécurité nationale".

Relativement épargnée par les violences qui secouent ses voisins, l'Irak et la Syrie, la Jordanie a été le théâtre de deux attentats meurtriers en juin, visant les forces de sécurité.

Le premier a visé un bureau des services de renseignements près d'Amman, faisant 5 morts parmi ses membres. Le deuxième a été perpétré mardi par un kamikaze à la frontière syrienne, tuant 7 soldats.

Avec AFP