L'évacuation d'Alep retardée de plusieurs heures en Syrie

L'évacuation de civils et des rebelles de la métropole syrienne d'Alep, annoncée pour mercredi à l'aube, était en retard de plusieurs heures, a constaté une journaliste de l'AFP sur place.

Un accord conclu sous la houlette de la Russie et de la Turquie, annoncé mardi soir, prévoie l'évacuation des civils et insurgés se trouvant dans la dernière poche rebelle de la deuxième ville de Syrie.

L'évacuation devait commencer mercredi à 05h00 (03h00 GMT), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) et des sources locales.

Mais trois heures plus tard, une vingtaine de bus verts en attente dans le quartier de Salaheddine, divisé entre régime et rebelles, n'avaient toujours pas bougé, a constaté la journaliste.

Les chauffeurs des bus dormaient dans leurs véhicules et aucun civil ou insurgé n'était visible dans les parages.

Aucune explication des rebelles, du régime, de Moscou ou d'Ankara n'était disponible dans l'immédiat.

Dans la dernière poche rebelle d'Alep, notamment dans le quartier d'al-Machad, une foule de civils était massée dans les rues depuis 05H00 dans l'attente de toute nouvelle concernant les bus.

Beaucoup avaient passé la nuit sur les trottoirs en raison du manque d'abris.

L'accord d'évacuation a été annoncé mardi soir par des groupes rebelles et confirmé par la Russie et la Turquie, parrains respectifs du régime de Bachar al-Assad et de l'opposition, après le tollé international suscité par les atrocités qui auraient été commises contre les civils dans les quartiers repris par l'armée.

Avec AFP