La sécurité dans le Sahel s’est améliorée, selon l'armée nigérienne

Les troupes tchadiennes sont parmi les forces déployées dans le cadre de la lutte contre les jihadistes dans la région sahélienne.

Le chef d'Etat-major de l'armée nigérienne affirme avoir noté une amélioration de la sécurité dans la bande sahélo-saharienne grâce à la coopération militaire régionale contre les groupes jihadistes.

Le général Seyni Garba a fait la déclaration mercredi à Ouagadougou lors d'une réunion de chefs d'Etat-major des pays du G5 (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) et de la France.

"Nous pouvons dire que depuis que nous avons commencé nos travaux, la situation s'est améliorée en terme de défis sécuritaires liés au terrorisme dans notre zone", a-t-il indiqué.

Le G5 a été créé l'an dernier pour réunir des pays francophones du Sahel et du pourtour du lac Tchad.

Il a cité la situation dans le nord du Mali, occupé en 2012-2013 par des groupes islamistes armés, qui "a beaucoup changé" à la suite d'une intervention internationale lancée début 2013 par la France.

Dans la zone du lac Tchad, au Nigeria, "Boko Haram est réduit à faire des attaques kamikazes ou quelques incursions pour s'attaquer à des populations civiles. Mais les attaques en masse ont plus ou moins arrêté depuis un certain temps", a-t-il ajouté.

"Donc on peut dire que nous avons eu des succès. Il y a une évolution positive par rapport au travail que nous sommes en train de faire dans l'ensemble des pays engagés dans cette lutte contre le terrorisme", a-t-il insisté.

La rencontre qui se tient en présence du chef d'Etat-major des armées françaises, le général Pierre de Villiers, doit permettre "de faire l'évaluation de la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne", a indiqué le général Garba.

Cette réunion se tient pour la première fois au Burkina Faso, seul pays sahélien qui était jusque-là épargné par les jihadistes.

Mais des attaques de jihadistes ont touché pour la première fois cette année plusieurs localités du Burkina Faso, frontalières du Mali et du Niger, deux pays confrontés aux attaques depuis plusieurs années.

Avec AFP