Retour au calme à Bangui

Les forces françaises Sangaris dans Bangui, mai 2014

Les ex-combattants Seleka ont finalement suspendu leur mouvement de mécontentement en attendant l’aboutissement des négociations ouvertes avec le gouvernement.

Les ex-combattants rebelles ont décidé de surseoir provisoirement à leur grogne, suite au premier pas fait jeudi soir par le gouvernement.

Les autorités ont débloqué 4,5 millions de FCFA et promettent discuter des autres points de revendication dans les 72 heures.

Pour le Commandant Modeste Lokoulmbaye, chef des opérations au Camp BEAL, si rien n’est fait d'ici trois jours, ils reviendront à la charge.

Ce vendredi, le calme est revenu à Bangui et la circulation a repris sur les artères barricadées.

La MINUSCA de son côté, a exprimé jeudi sa vive préoccupation face à la détérioration de la situation sécuritaire dans la capitale, suite à la manifestation des ex-Seleka, faisant usage de violence pour faire entendre leurs voix.

Elle a appelé par ailleurs, tous les acteurs de la vie nationale, particulièrement les groupes-politico militaires, à contribuer au rétablissement de l’ordre et de la sécurité.

Par ailleurs, la Mauritanie va envoyer une compagnie aéroportée pour participer à la force de l'ONU en Centrafrique, un pays en proie au chaos depuis 2013, a rapporté l'Agence mauritanienne d'information.

Cette force "spécialement équipée et formée pour cette mission" comprend notamment une "compagnie aéroportée de fantassins" et "un escadron de la gendarmerie qui assurera la police militaire en RCA", a précisé l'agence officielle, sans indiquer la date de son départ.

D'un effectif estimé d'une centaine d'hommes, la force a été installée dans la banlieue de la capitale, Nouakchott, où elle a été passée en revue mercredi par le ministre de la Défense Dialla Mamadou Bathia et le chef d'état-major général des armées, le général Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed, selon l'agence.