Selon un bilan publié à 19H30 (18H30 GMT) sur Twitter par la police bruxelloise, "50 personnes (ont été) arrêtées et (il n'y a) pas de blessés à déplorer". Selon la chaîne RTBF, il s'agit de jeunes entre 15 et 18 ans.
🆘‼️👮🔥 #Belgium: Tonight again unrest and riots by migrant youths in #Brussels! Shops are looted and cars destroyed. Riot Police in large contingent with water cannon on site. pic.twitter.com/cUvWiTEl9Y
— Onlinemagazin (@OnlineMagazin) November 25, 2017
Les incidents se sont déclarés près de la place Louise non loin du centre de la capitale, dans un quartier très fréquenté un samedi après-midi, a expliqué à l'AFP Ilse Van de Keere, porte-parole de la police bruxelloise.
En fin d'après-midi, un groupe d'une trentaine de personnes "a quitté une manifestation contre l'esclavage en Libye" qui se tenait à quelques dizaines de mètres et ils "se sont cagoulés" avant de s'attaquer à deux magasins, qui ont enregistré quelques dégradations, selon des images parues dans les médias belges.
Une voiture de police a également été prise pour cible et il y a eu des jets de projectiles, a précisé Mme Van de Keere.
Un important dispositif de police a été déployé et le calme est revenu en début de soirée.
Selon l'agence de presse Belga, un canon à eau et un hélicoptère ont été mobilisés.
C'est la troisième fois que des violences éclatent en plein Bruxelles en quelques semaines.
🆘‼️👮🔥 #Belgium: First raw footage of #Brussels! A very large group of "youthful" migrants (the usual suspects) are challenging the police and plundering expensive shops. pic.twitter.com/78ziHSvbvu
— Onlinemagazin (@OnlineMagazin) November 25, 2017
Le 15 novembre, un rassemblement non autorisé organisé par une jeune star des réseaux sociaux avait dégénéré quand la police avait tenté de le disperser. Quatre adolescents avaient fini devant la justice.
Quatre jours plus tôt, des violences avaient marqué la qualification du Maroc pour la prochaine Coupe du monde de football.
Ces incidents ont déclenché une polémique sur la sécurité dans la capitale et la manière dont la police locale y gère les rassemblements de foule.
Samedi, le ministre belge de l'Intérieur, Jan Jambon, qui appartient à l'Alliance néoflamande (N-VA, nationalistes flamands) a été prompt à réagir sur Twitter : "A Bruxelles, des fauteurs de trouble se comportent une fois de plus de manière inacceptable. Le centre de crise suit la situation de très près avec la police".
Dans un second message, il a précisé que les forces de l'ordre avaient "pour ordre de stopper les pillages et d'arrêter un maximum de personnes".
🆘‼️😬🔥 Update #Belgium - Riots in #Brussels. Africans protest against other Africans/Libyans because they sell slaves in #Libya, by rioting and looting in shops of Europe. Wonderful idiotic enrichment! Thankx EU and Merkel! pic.twitter.com/icMcARVo3t
— Onlinemagazin (@OnlineMagazin) November 25, 2017
"Tolérance zéro. La police fédérale est en renfort", a-t-il ajouté.
Le bourgmestre (maire) socialiste de Bruxelles, Philippe Close, a lui aussi dénoncé le "comportement inacceptable d'une trentaine d'individus qui ont sali la manifestation contre l'esclavagisme".
Le ministre de la Justice, Koen Geens (CD&V, chrétiens-démocrates), a également réagi sur Twitter : "Une manifestation pacifique contre la violence (ne peut) pas être perturbée par de la violence".
Avec AFP