Un empoisonnement probablement à l'origine des morts inexpliqués au Liberia

Le Centre médical JFK à Monrovia au Liberia.

Les experts privilégient la piste d'"un empoisonnement par la boisson ou la nourriture", a déclaré un porte-parole de l'OMS, Tarik Jasarevic, lors d'un point de presse à Genève.

"Le risque de propagation est faible", a-t-il ajouté.

En près de deux semaines, 28 cas ont été identifiés, dont 12 mortels, selon l'OMS.

Une équipe d'intervention sanitaire rapide a été déployée pour enquêter sur un lien potentiel entre les malades dont certains ont assisté récemment à des funérailles dans la province de Sinoe.


Des analyses sont toujours en cours aux Etats-Unis et en Europe pour identifier la cause des décès mais les premiers tests ont écarté la présence des virus de la fièvre hémorragique Ebola et de la fièvre de Lassa, d'après l'OMS.

Les cas ont d'abord été observés dans la province de Sinoe (sud-est), dès le 23 avril. Par la suite, l'un des patients, un homme qui avait participé aux funérailles dans la province de Sinoe, a rejoint à Monrovia sa petite amie, qui est également tombée malade, d'après l'OMS. Les deux sont décédés.

Le Liberia fait partie des trois pays qui ont été gravement touchés par Ebola en Afrique de l'Ouest entre 2013 et 2016. L'épidémie a été déclarée terminée dans la région en juin 2016 après avoir causé plus de 11.300 morts, à plus de 99% en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone.

Durant l'épidémie d'Ebola, une campagne de sensibilisation a été menée contre des rites funéraires à risque comme le lavage des corps, les cadavres de personnes infectées étant particulièrement contagieux.

Avec AFP