Chama Fumba, alias Pilato, 34 ans, avait été arrêté à son retour d'Afrique du Sud, où il avait passé quatre mois, après avoir reçu des menaces de partisans du Front patriotique, le parti au pouvoir, à propos de sa chanson "Koswe Mumpoto" ("Un rat dans le plat"), visant, selon eux, le président Edgar Lungu et ses ministres.
Thank you so much comrades for showing your support... Today I received a lot of visits from individuals, groups and family... Am very much humbled bane... Please as you could have seen, I%27m very much OK and in high spirit...
— pilAto (@iampilato) 18 May 2018
Un mandat d'arrêt avait été émis contre lui le mois dernier, alors qu'il ne s'était pas présenté à une convocation de la justice.
Le tribunal a estimé que le musicien avait eu raison de penser que sa vie était en danger et de choisir l'exil. "J'ai eu l'occasion de regarder la video qu'il a remise au tribunal. Sa vie était vraiment menacée et la police n'a rien fait", a statué la juge Mwaka Mikalile.
>> Lire aussi : Le chanteur et militant Pilato placé en détention en Zambie
The court reserves judgment until 21 May. @iampilato will remain in custody until then. #FreePilato #Zambia pic.twitter.com/5Ymf2qCF1L
— Amnesty International - SARO (@AmnestySARO) 17 May 2018
"Ces menaces auraient dû être prises au sérieux par la police", a-t-elle ajouté avant d'ordonner la remise en liberté du chanteur contre une caution de 30.000 kwacha (2.950 US dollars).
Son procès, aux côtés de cinq militants accusés d'avoir organiser une manifestation interdite devant le parlement l'année dernière, doit s'ouvrir vendredi.
Avec AFP