Enlèvement de sept Français au Cameroun: le flou persiste

Le président camerounais Paul Biya (archives)

Le gouvernement du président Paul Biya ainsi que Paris ont démenti les informations selon lesquelles les otages auraient été libérés.
Des hommes armés non identifiés circulant à moto ont enlevé mardi les membres d’une famille française en vacances dans une région touristique de l’extrême-nord du Cameroun, près de la frontière nigériane.

Paris et Yaoundé ont démenti jeudi les informations selon lesquelles les sept otages auraient été libérés.

Et maintenant le chef de l’Etat français Francois Hollande, croit savoir que ces otages, qui semblent avoir été déportés au Nigéria, ont été séparés en deux groupes.

François Hollande durant une conférence de presse le 19 fév. 2013


François Hollande a déclaré que les autorités françaises collaborent pleinement avec les enquêteurs camerounais et nigérians pour tenter de les localiser et qu'il était préférable de travailler "discrètement".

Aucun groupe n'a revendiqué la responsabilité du rapt, mais le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a accusé le groupe islamiste Boko Haram. Pour des précisions, Timothée Donangmaye a joint à Yaoundé le ministre camerounais de la Communication, Issa Tchiroma.

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Le ministre Issa Tchiroma au micro de Timothée Donangmaye


Evidemment dans le nord du Cameroun, les mesures de sécurité ont été renforcées depuis cet enlèvement.

Timothée Donangmaye a également joint à Maroua, dans l’extrême-Nord du Cameroun, David Wenaï, chef d’agence de l’hebdomadaire l’Œil du Sahel. Cliquez ci-dessous pour l’écouter.

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Le journaliste camerounais David Wenaï